Apparemment, une modeste augmentation de 1 % sur les factures d’électricité suffit à mettre le gouvernement dans l’embarras. L’exécutif tente donc de temporiser en opposant son veto à une nouvelle augmentation du tarif réglementé de vente de l’électricité (TRVE), fixé par les pouvoirs publics. Ce « tarif bleu » d’EDF, son nom le plus connu, aurait dû augmenter de 1 % en moyenne d’ici 2025.euh Août. Mais « les développements prévus ne s’appliqueront pas » à cette date, a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dans un communiqué publié lundi 15 juillet.
Habituellement, le gouvernement suit les propositions de cette autorité administrative indépendante. Dans ce cas, il compte l’inviter à revoir sa copie (l’exécutif dispose d’un délai de deux mois pour demander une nouvelle délibération) – tout en sachant qu’une nouvelle équipe ministérielle devrait bientôt être mise en place, en vue des récentes élections législatives de dimanche 7 juillet. Si les deux parties ne parviennent pas à un accord, la situation pourrait être réglée au niveau du Conseil d’Etat.
« La proposition de la CRE aurait conduit à une augmentatione (annuel) de 10 à 40 euros sur la facture française, même si les prévisions laissent entrevoir une baisse équivalente voire plus importante dans les mois à venir »déclare Roland Lescure, ministre délégué à l’Energie, réélu également député des Français d’Amérique du Nord. Son ministère souhaite que la CRE » (prendre) mieux pris en compte » l’évolution future des prix de l’électricité sur les marchés de gros, où les fournisseurs s’approvisionnent.
Environ 60 % des ménages sont encore abonnés au « tarif bleu » – sans compter les offres de marché indexées sur ce tarif. En principe, il est révisé deux fois par an. Une fois en février, pour refléter les coûts d’approvisionnement de tous les fournisseurs. L’autre en août, pour prendre en compte les dépenses liées à l’entretien des infrastructures électriques.
Habituellement, via les fournisseurs, l’évolution d’août sert à financer les entreprises gestionnaires des réseaux de transport (RTE) et de distribution (Enedis). Elle correspond au tarif d’utilisation du réseau public d’électricité (Turpe). Et pour cause, le prix de l’électricité se décompose en trois tiers : celui de l’énergie elle-même, celui de son acheminement et celui des taxes.
La décision du gouvernement fait suite à une série de hausses. En février, le « tarif bleu » avait grimpé de 8,6 % pour le tarif de base, et de 9,8 % pour le tarif heures pleines-heures creuses. Un bond dû à une hausse de la fiscalité, compensant la baisse des prix de l’électricité sur le marché de gros.
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Par Le Figaro avec AFP Publié Il y a 37 minutes, Mis à jour Il y a 9 minutes "…
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