Quelle sera à terme la facture d’électricité des ménages et des entreprises ? Certes, les prix baissent sur le marché de gros. Mais les impôts pourraient augmenter plus fortement que prévu. En quête de recettes avant de présenter son budget 2025 au Parlement, le gouvernement envisage d’augmenter la fiscalité de l’électricité au-delà même de ce qui avait été annoncé par la précédente équipe ministérielle.
Interrogé, dimanche 6 octobre, au lendemain d’un article mis en ligne par Le Parisienl’entourage de Laurent Saint-Martin, ministre chargé du budget et des comptes publics, ne précise pas les« ampleur » augmentation potentielle de la taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité. Mais il affirme désormais que la facture des utilisateurs va baisser« environ 9% » pour une majorité de Français à partir de 2025 – le précédent exécutif prévoyait plutôt une baisse de 10 % à 15 %.
La prévision concerne les abonnés au tarif réglementé de vente ou ceux ayant souscrit à une offre de marché indexée sur celui-ci. Car le « tarif bleu » d’EDF, comme on le surnomme, est fixé par les pouvoirs publics. Pour d’autres types de contrats, avec des fournisseurs alternatifs, le flou est encore plus grand.
Dans un premier temps, en février 2022, l’exécutif avait réduit la taxe par mégawattheure pour les particuliers de 22,50 euros à 1 euro – le minimum autorisé par le droit européen. C’était l’époque du « bouclier tarifaire ». Il s’agissait de contrebalancer la flambée des prix de l’énergie observée sur le marché de gros, où les fournisseurs s’approvisionnent.
Début 2024, Bruno Le Maire a ajusté cette accise à 21 euros. Alors qu’il était ministre de l’Économie et des Finances, il avait déjà annoncé, pour 2025, la hausse à 32 euros par unité, avec la perspective de 5 milliards d’euros de recettes fiscales supplémentaires.
Dans les bureaux de Bercy, où Antoine Armand l’a remplacé en septembre, l’idée serait désormais d’aller au-delà de ce montant. Une idée qui est loin de faire consensus, y compris au sein du gouvernement. « S’il est normal de sortir progressivement du bouclier tarifaire et de revenir à un niveau de fiscalité d’avant la crise, un dépassement de ce seuil pourrait faire peser une charge supplémentaire sur les classes moyennes, les ménages les plus pauvres et notre tissu industriel. »a réagi dimanche, la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, Agnès Pannier-Runacher. Elle exprime également sa volonté que l’électricité – déjà peu carbonée, notamment grâce au nucléaire et à l’hydraulique – ne soit pas « pas surtaxé par rapport aux énergies fossiles » (pétrole, gaz, charbon), néfastes pour le climat.
Nous savons que la France connaît une grave crise du logement. Entre la densité des villes, le déclin de la…
Par Jean-Marc Aubert Publié le 7 octobre 2024 à 7h35 ; mis à jour le 7 octobre 2024 à 10h38…
« Monsieur Aznavour » : l'émotion de sa famille – 07/10Sur le même sujeten lisant« Monsieur Aznavour » : l'émotion…
En début de semaine, une vidéo montrant des actes sexuels entre deux enfants âgés de 11 à 14 ans a…
Dominique de Villepin était l'invité de « 8h30 franceinfo », lundi. Publié le 10/07/2024 09:25 Mis à jour le 10/07/2024…
Il n'a pas tiré une seule fois au but. On pourrait dire que son match a été un échec et…