le gouvernement envisage de durcir les conditions d'accès, 3,6 milliards d'euros d'économies attendus
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le gouvernement envisage de durcir les conditions d’accès, 3,6 milliards d’euros d’économies attendus

le gouvernement envisage de durcir les conditions d’accès, 3,6 milliards d’euros d’économies attendus
La ministre du Travail, Catherine Vautrin.
LUDOVIC MARIN / AFP

Il faudra avoir travaillé 8 mois au cours des 20 derniers mois, au lieu de 6 mois au cours des 24 derniers mois actuellement, a déclaré le président de la CFE-CGC François Hommeril, après une rencontre avec la ministre du Travail, Catherine Vautrin.

Nouveau serrage des vis. Le gouvernement entend « durcir » les conditions permettant l’ouverture des droits à l’assurance chômage dans le cadre de sa nouvelle réforme, a confirmé ce mercredi le ministère du Travail. « Les conditions d’affiliation seront durcies » et il faudra avoir travaillé 8 mois au cours des 20 derniers mois, au lieu de 6 mois au cours des 24 derniers mois comme c’est le cas aujourd’hui, a détaillé le président de la CFE-CGC François Hommeril, à l’issue d’une réunion avec le ministre. du Travail, Catherine Vautrin. Dans les rangs de l’exécutif, on estime que ce nouvel ajustement générerait 3,6 milliards d’euros d’économies et créerait 90 000 emplois supplémentaires.

Le ministre reçoit les partenaires sociaux mercredi et jeudi. Selon son entourage, elle souhaite « la copie gouvernementale pourra évoluer suite à ces consultations », alors que la réforme doit être dévoilée en début de semaine prochaine. François Hommeril, premier reçu, a fait état d’une rencontre « assez difficile ». Outre les conditions d’affiliation, il a indiqué que le gouvernement souhaite créer un « prime de retour à l’emploi » pour les seniors, mais plafonner en même temps les indemnisations des chômeurs proches de la retraite. Le représentant syndical y voit une mesure « anti-cadres » Et « intolérable ».

François Hommeril a également indiqué que le gouvernement envisage, suite à la réforme des retraites et au relèvement de l’âge de la retraite à 64 ans, une modification des limites d’âge donnant droit à une durée d’indemnisation plus longue. Ces limites doivent être relevées de deux ans. L’éventualité d’un déficit avant le début de l’indemnisation et celle d’une modification de la durée de l’indemnisation n’ont pas été évoquées, selon François Hommeril.

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