NARRATIF – A moins de deux semaines du scrutin, les ministres doivent se conformer à certaines règles particulièrement exigeantes.
L’équation peut vite tourner au casse-tête. Depuis lundi, et pour les deux dernières semaines de la campagne européenne, l’exécutif est entré dans une stricte « période de réserve ». Pendant douze jours – jusqu’au vote du 9 juin – les membres du gouvernement doivent donc distinguer leur activité ministérielle de leur activité militante. Cela se traduit notamment par une communication minimale, et une limitation drastique des déplacements officiels, afin de ne pas perturber la campagne lors d’éventuelles errances.
« Nous avons dû mettre plusieurs visites en stand-by pendant cette période », raconte un conseiller. Du coup, les équipes des ministres se contentent d’organiser « réunions internes ». Car seules deux exceptions permettent de briser la règle : une crise nécessitant une mobilisation, ou des déplacements réguliers – comme un hommage ou une commémoration. D’où par exemple la présence lundi en Allemagne de Jean-Noël Barrot, ministre…