En présentant son budget mercredi 30 octobre, le nouveau gouvernement travailliste souhaite combler le « trou » des finances publiques hérité du précédent gouvernement conservateur.
La ministre britannique des Finances, Rachel Reeves, l’a annoncé mercredi 30 octobre « une augmentation d’impôts de 40 milliards de livres » dans sa présentation du premier budget du nouveau gouvernement travailliste, soulignant notamment un « trou » dans les finances publiques héritées du précédent gouvernement conservateur.
Elle a également annoncé que l’organisme public de prévision budgétaire OBR avait amélioré ses prévisions de croissance de l’économie britannique pour les années à venir, prévoyant notamment une hausse de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) cette année (contre 0,8% prévu précédemment). et 2% l’année prochaine (1,9% auparavant).
Le ministre des Finances prévoit également une augmentation de l’impôt sur les plus-values, jusqu’à 24% pour le taux le plus élevé, mais assure que le Royaume-Uni « aura toujours le taux d’imposition des plus-values le plus élevé et le plus bas de toutes les économies européennes du G7 ». « Le niveau de vie et stimuler la croissance économique, c’est investir, investir, investir », a insisté Rachel Reeves, ajoutant que le pays doit « restaurer la stabilité économique et tourner la page des 14 dernières années » de gouvernements conservateurs.
Cette présentation constitue un moment charnière pour le gouvernement travailliste, attendu au tournant par l’opposition, les entreprises, les marchés et les Britanniques, et dont la popularité est déjà au plus bas. Rachel Reeves a également annoncé que l’organisme public de prévision budgétaire OBR avait amélioré ses prévisions de croissance de l’économie britannique pour les années à venir, prévoyant une hausse de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) cette année (contre 0,8% précédemment prévu) et de 2 % l’année prochaine (1,9% auparavant).