Le gouvernement Barnier est «fragile» et «rachitique», selon François Hollande
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Le gouvernement Barnier est «fragile» et «rachitique», selon François Hollande

L’ancien président de la République, député NFP de Corrèze, estime qu’une motion de censure socialiste est « la bonne solution » pour censurer le nouveau gouvernement.

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François Hollande à Paris le 12 septembre 2024 (STEPHANE GEUFROI / MAXPPP)

« Le gouvernement de Michel Barnier est un gouvernement fragile »estime dimanche 22 septembre François Hollande sur France Bleu Limousin, alors que la composition du gouvernement vient d’être dévoilée. « fragile » pour plusieurs raisons, explique l’ancien président. D’abord parce qu’il est « le fruit d’une composition, d’une équipe qui semble déjà bancale »mais aussi parce que c’est « lourd »avec 39 membres, et pourtant « Il n’y a pas de poids lourds »et enfin parce que « qu’il doit sa survie au Rassemblement national. »

« Je ne me suis posé qu’une seule question ces derniers mois »explique l’ancien président, devenu député de la Corrèze, « pourquoi y a-t-il eu une dissolution ? Maintenant j’ai la réponse :faire exactement la même chose que par le passé, mais avec une présence encore plus à droite au gouvernement, et prendre des mesures douloureuses pour nos concitoyens »notamment en ce qui concerne le budget 2025 qui doit être discuté prochainement.

« Il faut censurer (le gouvernement Barnier), et une motion de censure socialiste me paraît être la bonne solution pour avoir le plus de parlementaires possible qui soient d’accord avec elle. »

François Hollande

à France Bleu Limousin

Le député NFP de Corrèze souhaite cependant « être utile et préparer l’avenir, avoir une solution à proposer » si le gouvernement Barnier tombe.

Interrogé sur la présence du militant de gauche et ancien socialiste Didier Migaud, « Ce n’est plus une personnalité que l’on peut considérer comme de gauche »balaie François Hollande. « Il a depuis longtemps abandonné toute affiliation avec le Parti socialiste et la gauche. »il explique. Il salue un « homme d’expérience » mais rappelle sa nomination par Nicolas Sarkozy à la Cour des comptes et par Emmanuel Macron à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique.

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