Le gouvernement Barnier déjà sur la sellette ? Marine Le Pen réclame une nouvelle dissolution
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Le gouvernement Barnier déjà sur la sellette ? Marine Le Pen réclame une nouvelle dissolution

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A l’occasion des journées parlementaires des députés RN, Marine Le Pen a estimé que la situation politique actuelle « ne peut pas tenir ». Elle a appelé « à (ses) vœux » pour de nouvelles élections législatives.

Le gouvernement Barnier devrait être (enfin) annoncé « la semaine prochaine ». C’est en tout cas ce que promet le Premier ministre ces derniers jours, alors qu’il doit faire face à une situation politique particulièrement compliquée. Un point que Marine Le Pen n’a pas manqué de rappeler à l’occasion des journées parlementaires des députés Rassemblement national, ce samedi 14 septembre 2024. « Aucun Premier ministre ne nous conviendrait sauf Jordan Bardella », a déclaré, sans détour, le chef de file des députés RN, pour qui « la Macronie est l’incarnation du désordre, le Nupes c’est pire, il incarne le chaos ».

Neuf jours après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, et alors que le Rassemblement national s’est érigé en LE garant du bon respect de la démocratie, prêt à agir en cas de faux pas du nouveau Premier ministre, Marine Le Pen s’est montrée un brin menaçante ce samedi. Alors que Jordan Bardella venait de demander à ses troupes d’incarner une opposition « constructive » et « influente », l’ex-candidate du RN à la dernière présidentielle n’a pas caché sa volonté d’en finir avec le gouvernement Barnier.

« Il y aura de nouvelles élections législatives à la fin de ces 10 mois »

« C’est un mandat que je souhaite personnellement le plus court possible. Je pense qu’il ne peut pas durer », a déclaré Marine Le Pen, soulignant que « notre grand pays qu’est la France ne peut pas fonctionner comme cela, ne peut pas être dirigé par une force politique qui a fait 5% », en référence au score des Républicains, dont est issu le nouveau Premier ministre, lors des dernières législatives. Et d’annoncer clairement la couleur : « Je suis convaincue qu’il y aura de nouvelles élections législatives au terme de ces 10 mois, et j’y appelle de mes vœux ». Une déclaration qui va toutefois à l’encontre des propos d’Emmanuel Macron. Alors que le président ne peut pas dissoudre l’Assemblée « dans l’année qui suit » les dernières législatives, le chef de l’Etat avait assuré qu’il ne voulait pas renouveler l’expérience avant la fin de son mandat.

GrP1

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