Hassan Jaafar al-Qasir était le frère de Jaafar al-Qasir, responsable du transfert d’armes de l’Iran au Liban, tué par Israël lors d’une frappe mardi à Beyrouth.
L’offensive israélienne se poursuit. Quatre personnes ont été tuées mercredi 2 octobre, dont le gendre du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, dans un raid israélien visant le quartier Mazzé à Damas pour la deuxième journée consécutive, a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). . ).
« Un raid israélien a visé un appartement dans un immeuble résidentiel du quartier Mazzé, fréquenté par des dirigeants du Hezbollah libanais et des Gardiens de la révolution iraniens », faisant quatre morts : le gendre de Hassan Nasrallah, Hassan Jaafar al-Qasir, une jeune femme , membre du Hezbollah et personne non identifiée, a indiqué l’ONG.
Immeuble résidentiel
Une source proche du Hezbollah a indiqué à l’AFP que Hassan Jaafar al-Qasir était le frère de Jaafar al-Qasir, responsable du transfert d’armes de l’Iran vers le Liban, qu’Israël a annoncé avoir tué mardi lors de frappes sur la banlieue sud de Beyrouth. .
Une source militaire syrienne, citée par l’agence de presse officielle syrienne Sana, a déclaré que « l’ennemi israélien a mené une attaque aérienne… visant un immeuble résidentiel dans le quartier Mazzeh de Damas ». « Trois civils ont été tués et trois autres blessés », a indiqué l’agence, qui a également fait état de « dégâts matériels causés aux propriétés privées entourant les lieux ».
Des centaines de raids depuis 2011
Le bâtiment visé est situé à environ 500 mètres du lieu d’un raid qui a notamment visé mardi à l’aube deux minibus transportant des passagers, tuant six personnes : trois civils, dont un journaliste, et trois combattants de factions pro-iraniennes, dont un membre de Hezbollah.
Le quartier chic de Mazzé abrite des missions diplomatiques et des bureaux de l’ONU.
Depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines de raids sur le pays visant l’armée syrienne et des groupes pro-iraniens, notamment le Hezbollah, déployés en soutien aux forces gouvernementales.
Les autorités israéliennes commentent rarement ces frappes mais affirment qu’elles ne permettraient pas à l’Iran, l’ennemi juré d’Israël, d’étendre sa présence en Syrie.
Les frappes se sont multipliées ces derniers jours, notamment à la frontière entre le Liban et la Syrie, où des dizaines de milliers de personnes fuyant les bombardements israéliens au Liban ont traversé la frontière vers la Syrie.