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Le G7 appelle Israël à « garantir » les services aux banques palestiniennes

Le G7 appelle Israël à « garantir » les services aux banques palestiniennes

Cet appel intervient après qu’Israël a menacé cette semaine de priver les banques palestiniennes de l’accès à son propre système bancaire.

La réunion du G7 Finances en Italie a appelé Israël le 25 mai à « garantir » services bancaires aux banques palestiniennes, afin d’éviter le blocage de transactions vitales en Cisjordanie occupée, selon un projet de communiqué final obtenu par l’AFP.

« Nous appelons Israël à prendre les mesures nécessaires pour garantir que les services bancaires entre les banques israéliennes et palestiniennes restent en place »exhortent les grands financiers des pays les plus riches du monde dans ce texte.

« Crise humanitaire »

Cet appel intervient après qu’Israël a menacé cette semaine de priver les banques palestiniennes de l’accès à son propre système bancaire. Une menace qui avait suscité une vive inquiétude à Washington. « Couper les banques palestiniennes de leurs homologues israéliennes créerait une crise humanitaire »a estimé jeudi la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, présente à Stresa.

Elle a précisé avoir écrit au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à ce sujet. « Ces canaux bancaires sont essentiels pour réaliser des transactions permettant d’importer près de huit milliards de dollars d’Israël, notamment de l’électricité, de l’eau, du carburant et de la nourriture, et facilitant près de deux milliards d' »exportations par an dont dépendent les moyens de subsistance des Palestiniens ».a-t-elle souligné.

Éviter « d’aggraver » la situation économique en Cisjordanie

Dans son projet de déclaration finale, le G7 Finances demande donc que « Les transactions financières vitales ainsi que le commerce et les services essentiels se poursuivent ». Il appelle également Israël à « verser les recettes douanières retenues à l’Autorité palestinienne, en tenant compte de ses besoins budgétaires urgents ».

Israël perçoit en réalité des taxes douanières pour le compte de l’Autorité palestinienne, qu’il est censé lui reverser en vertu des accords d’Oslo signés en 1994. Cependant, après le 7 octobre, Israël a cessé de reverser toutes ces recettes. douanes, arguant de son refus de financer le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme un « organisation terroriste ».

Les ministres du G7 appellent enfin Israël « de supprimer ou d’assouplir d’autres mesures qui ont eu un impact négatif sur le commerce, afin d’éviter une aggravation supplémentaire de la situation économique en Cisjordanie ».

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