Au Brésil, nous protestons des pelouses synthétiques, les stars du championnat exigent une pelouse similaire à celle présente en Europe.
Neymar et d’autres grands joueurs jouant dans des clubs brésiliens, tels que Thiago Silva, Lucas Moura ou Philippe Coutinho, ont remporté mardi des pelouses de qualité et ont appelé à la fin des matchs joués sur le terrain synthétique. Ces stars du champion du monde de Quintuple ont publié sur les réseaux sociaux un manifeste intitulé: « Le football professionnel est naturel, pas synthétique! » « Si le Brésil veut jouer un rôle important dans le monde du football, la première étape devrait être l’exigence d’un champ de qualité pour les matchs et l’entraînement »réclame ce texte.
« Dans les championnats du monde les plus respectés, nous sommes attentifs aux joueurs, et les investissements sont faits pour garantir la qualité de la pelouse »a ajouté Neymar et les autres joueurs signataires de ce manifeste. La qualité de la terre est un sujet récurrent au Brésil, qui a notamment subi des critiques de sélecteurs et de footballeurs lorsqu’il a accueilli l’American Copa en 2019 et en 2021.
La Confédération brésilienne du football (CBF) autorise les terrains synthétiques, même si la plupart des stades du championnat de première division, tels que le légendaire Maracana de Rio de Janeiro, sont équipés d’une pelouse naturelle. Mais des clubs comme Palmeiras ou Botafogo, les deux derniers champions brésiliens, ont équipé leurs scènes de pelouse synthétiques, en partie parce que ces conférenciers accueillent également des concerts.
Après la publication du manifeste, Palmeiras a déclaré dans un communiqué de presse que son terrain était certifié par la FIFA dans l’ordre « Laissez-le suivre les mêmes paramètres qu’une pelouse naturelle dans des conditions parfaites ». Ce débat sur les terrains synthétiques est également présent dans d’autres pays. Certains joueurs et entraîneurs sont opposés, étant donné qu’ils sont plus difficiles et donc plus propices aux blessures, même si les experts consultés par les médias brésiliens croient qu’il n’y a pas de consensus scientifique sur le sujet.