Le football français réagit à la réélection de Vincent Labrune

Comme prévu, Vincent Labrune a été réélu à la tête de la LFP (Ligue de Football Professionnel). L’ancien patron de l’OM s’est imposé avec une large majorité, avec 14 voix contre deux. Découvrez les principales réactions des acteurs du football français.

Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims : « Il y a ce qui se passe en interne et ce qui est relayé en externe. Nous étions au cœur du réacteur et nous savons le travail qu’il a fait, même si le résultat n’a pas été celui que nous attendions, lui y compris (sur les droits TV). Depuis le début, j’ai dit que c’était l’homme de la situation, il l’a démontré. On a beaucoup utilisé le mot démocratie, aujourd’hui, c’est d’accepter qu’avec 85% des voix, il soit le président de la LFP pour les quatre prochaines années. (Sur Jean-Michel Roussier qui prétend que c’est une mascarade) : »Il dit ce qu’il veut, ce n’est pas un secret qu’il est en opposition directe avec Vincent Labrune. C’est une querelle d’hommes.»

Karl Olive, député (Collectif) des Yvelines : « Le verdict des urnes est sans appel. Mais il y a un sujet sur un mode de gouvernance beaucoup plus participatif. Il faut aussi se poser des questions sur le modèle économique.»

Linette bonne sportive mais déçue

Cyril Linette, candidat sortant : « Je suis très déçu du résultat car c’est une victoire nette, il faut le reconnaître. J’espérais gagner et je m’attendais à un score plus serré. Je félicite Vincent Labrune pour son succès. Je prends acte du constat, je continue de penser que le constat que je fais est le bon, la gouvernance du football français ne le partage pas. Le football français doit revoir son produit, ses coûts, sa gouvernance, sa relation avec les supporters et qu’il faut un chef d’entreprise à la tête du football professionnel. Je suis un peu déçu, un peu abasourdi. La gouvernance du football français est satisfaite de sa stratégie et visiblement de ses résultats et de sa gestion et l’a démontré très clairement.»

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Interrogé sur sa possible démission du Conseil d’Administration, comme promis à l’Union des Acteurs du Football (UAF) en échange de son parrainage, M. Linette a déclaré qu’il ne prendrait pas de décision pour le moment : « C’est une question d’évaluer ce que je peux réellement apporter.»

Raymond Domenech, président du syndicat des entraîneurs français : « Cyril Linette est allé à l’abattoir, il n’avait aucune chance.»

Nasser al-Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain : « La Ligue, les clubs et les familles ont décidé qu’il devait être président. C’est comme ça, c’est le meilleur président que nous ayons, je pense. Nous voulons continuer à travailler ensemble, pour changer les choses aussi. C’est très important pour tout le monde. Il faut changer les choses.»

Jean-Michel Roussier, président du club havrais : « C’est une mascarade.»