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le fonds PAI Partners surenchère sur les américains de CD&R pour racheter la filiale Sanofi

Le logo Sanofi sur le bâtiment d'un des laboratoires du groupe pharmaceutique français, à Val-de-Reuil (Eure), le 5 septembre 2022.

Selon les informations de Mondeconfirmant ceux publiés par Le Figarole fonds d’investissement PAI Partners, basé à Paris, a adressé une nouvelle offre à Sanofi, jeudi 17 octobre, pour le rachat de sa filiale Opella, qui fabrique le Doliprane. PAI Partners, qui avait été exclu de la course, propose cette fois un montant de 200 millions d’euros supérieur à sa précédente tentative.

L’offre est valable jusqu’à dimanche soir, alors que les négociations engagées entre Sanofi et le fonds d’investissement américain CD&R se poursuivent en vue de la vente de la filiale du groupe pharmaceutique dédiée aux médicaments sans ordonnance.

Jeudi à la même heure, les salariés de plusieurs sites de production de Doliprane ont répondu à l’appel à la grève des syndicats, malgré les tentatives du gouvernement et du géant pharmaceutique français pour les rassurer sur leur avenir. Avant le déclenchement du mouvement social, la présidente de Sanofi France, Audrey Duval, a garanti jeudi sur RTL le « durabilité » emplois, sites de production et Doliprane.

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Sur le site Sanofi de Mourenx (Pyrénées-Atlantique), qui emploie une soixantaine de salariés et fonctionne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, l’appel à la grève se manifeste par des débrayages successifs, à chaque plage horaire de travail. Les syndicats ont également prévu un rassemblement sur le site de l’usine de Compiègne (Oise) entre 13 heures et 15 heures, avec l’arrivée du député Nouveau Front populaire François Ruffin.

Sanofi France « garantit la pérennité » des emplois

Le piquet de grève a débuté jeudi 17 octobre 2024 devant l'usine Sanofi de Lisieux (Calvados).

Interrogé sur les craintes des syndicats concernant la vente anticipée de cette entité de produits de grande consommation sans ordonnance, qui commercialise une centaine de marques, dont Doliprane, Mmoi Duval a déclaré jeudi matin  » pour comprendre (leur) préoccupations ». « Nous les entendons (…). C’est normal qu’ils se posent ces questions puisque, en fait, nous sommes au milieu d’une opération qui n’est pas finalisée. Le dialogue social et le processus de négociation n’ont donc pas démarré. »» a déclaré Audrey Duval.

«Je garantis le Doliprane en pharmacie pour les Français»ainsi que le « pérennité des emplois et des sites » de production en France sur « plusieurs années »» a-t-elle déclaré, tandis que les syndicats CFDT et CGT Sanofi ont appelé mercredi à une grève renouvelable à partir de jeudi. Les syndicats craignent un « rupture sociale » parmi les 1 700 emplois qu’Opella compte sur le territoire français, dont 500 sur son site de Compiègne (Oise) et 250 dans son usine de Lisieux (Calvados), entièrement dédiée au Doliprane. La grève sera particulièrement suivie sur ces deux sites, selon les syndicats.

Dans cette éventuelle opération, dont les contours sont actuellement en discussion, « Sanofi restera actionnaire à 50 % »ce qui lui donne un « droit de veto sur les décisions extrêmement stratégiques du groupe, comme Doliprane »M soulignémoi Duval. Elle a insisté sur le fait que le siège social d’Opella, l’équipe de direction et les employés de ses sites français  » rester(avoir) En France « .

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L’entrée d’un acteur public au capital d’Opella « sur la table »

Cette semaine, le gouvernement a demandé aux parties prenantes des garanties en termes de maintien de l’emploi, d’empreinte industrielle, de localisation des sièges sociaux et de recherche et développement. « Notre objectif n’est pas de bloquer la vente, c’est d’obtenir des engagements écrits par le dialogue. Et si nous ne pouvons pas obtenir d’engagements écrits, nous ne nous interdisons pas d’utiliser tous les autres leviers »a répété jeudi Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement, sur Sud Radio.

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Dans l’opposition, les appels au blocage de la vente deviennent urgents. Le député landais Boris Vallaud (Parti socialiste) a rappelé, sur Public Sénat, que l’Etat disposait des outils pour « imposer » : « Le décret de Montebourg peut être utilisé, peut aller de la fixation de conditions jusqu’à l’interdiction de la vente. » « Si nous voulons garantir notre souveraineté, il y a la possibilité d’utiliser le décret de Montebourg pour bloquer la vente »a également estimé sur Franceinfo le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.

Interviewé mardi à Les Échos sur une éventuelle entrée au capital d’un acteur public comme la banque publique d’investissement Bpifrance, le président du conseil d’administration de Sanofi, Frédéric Oudéa, a assuré que « toutes les matières (étaient) sur la table ». Bpifrance, « ce n’est pas notre préférence »» a déclaré Audrey Duval jeudi.

Opella a produit jusqu’à 450 millions de boîtes de Doliprane en 2023 pour le marché français et 20 millions d’euros sont actuellement investis sur le site de Lisieux pour augmenter la production de 140 millions de boîtes par an à partir de 2026. Le Doliprane est vendu à 97% en France, pays qui ne représente qu’environ 10 % des ventes d’Opella et son deuxième marché derrière les États-Unis. Outre le Doliprane, Opella commercialise en France les marques Dulcolax, Lysopaïne, Maalox et Novanuit.

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Le Monde avec l’AFP

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Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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