Le fonds d’investissement américain 777 Partners, propriétaire notamment du Red Star, a été retiré du contrôle du club brésilien Vasco da Gama par décision de justice.
Le fonds d’investissement américain 777 Partners, propriétaire du Red Star et du Standard de Liège, a été exclu du contrôle du club brésilien Vasco da Gama par décision de justice, en raison d’incertitudes sur sa solvabilité.
Cette décision a été prise à titre provisoire mercredi soir par le juge Paulo Assed, magistrat d’un tribunal de Rio de Janeiro saisi par la direction du club.
Vasco a expliqué jeudi dans un communiqué avoir demandé cette mise à l’écart en raison de « préoccupations sur la capacité financière » de 777 Partners, qui a acheté 70% des actions de cette formation historique de Rio en septembre 2022.
Concrètement, la participation du fonds américain « a été réduite à 30% », explique le club, désormais contrôlé par l’équipe dirigeante de Pedrinho, ancien joueur star de Vasco, élu président en novembre. Selon le club, cette décision judiciaire devrait permettre d’éviter que d’autres investisseurs « externes » en prennent le contrôle de manière « indésirable » en rachetant les actions de 777 Partners.
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Vasco craint que les actions détenues par le fonds américain ne soient « utilisées comme garantie en cas de faillite ou d’insolvabilité ».
777 Partners, qui contrôle également Genoa (Italie), Hertha Berlin (Allemagne) et détient des parts dans le FC Séville (Espagne), a récemment suscité la polémique dans plusieurs pays. Aux États-Unis, le fonds fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires, l’une d’elles concernant une prétendue fraude pour obtenir un prêt de 350 millions de dollars.
Ces revers ont touché d’autres clubs contrôlés par 777 Partners : le 10 mai, un match du Standard de Liège a dû être annulé en Belgique, après que des supporters ont empêché le bus des joueurs de se rendre au stade en brandissant des banderoles hostiles. du fonds américain.
A Vasco, les supporters ont également exprimé leur mécontentement à plusieurs reprises, notamment en raison des mauvais résultats de l’équipe où évolue actuellement l’ancien international français Dimitri Payet, qui a échappé à la relégation lors de la dernière journée du championnat national en décembre.