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Le fondateur de WikiLeaks avec sa famille et tout sourire sur une plage australienne

Depuis ses retrouvailles émouvantes avec son épouse à l’aéroport de Canberra, en Australie, il avait évité les projecteurs. Près d’un mois après son retour dans son pays natal, c’est tout sourire et sur une plage déserte qu’est apparu Julian Assange, le fondateur de Wikileaks et lanceur d’alerte. La photo, publiée lundi sur les réseaux sociaux par son épouse, n’a pas manqué de provoquer une réaction. Un rare aperçu de la nouvelle vie de l’homme de 53 ans, libre depuis le 26 juin après une saga judiciaire de près de 14 ans.

Sous-titrée « photo de famille », l’image le montre souriant sur une plage sauvage, serrant sa femme dans ses bras et regardant d’un air dégagé ses fils Gabriel et Max. Le lieu n’est pas précisé mais, selon les médias, il s’agirait d’une plage australienne.

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« Nager dans l’océan tous les jours »

Stella Assange, qui a épousé le fondateur de WikiLeaks alors qu’il était incarcéré à la prison de haute sécurité de Belmarsh à Londres, avait déjà déclaré qu’il profiterait de sa liberté pour « nager dans l’océan tous les jours ». « Il a l’intention de dormir dans un vrai lit. Il a l’intention de manger de la vraie nourriture. Et il a l’intention de profiter de sa liberté », a déclaré l’avocate aux journalistes en Australie peu après son arrivée.

Le fondateur de WikiLeaks a été arrêté par la police britannique en avril 2019 après avoir passé sept ans à l’ambassade d’Équateur à Londres pour éviter une extradition vers la Suède dans le cadre d’une enquête pour viol classée sans suite la même année. Il a ensuite passé cinq ans à Belmarsh pour lutter contre son extradition vers les États-Unis, où il a été inculpé en vertu de la loi sur l’espionnage datant de 1917.

Depuis 2010, Julian Assange a publié sur la plateforme WikiLeaks plus de 700 000 documents concernant les activités militaires et diplomatiques de Washington, notamment en Irak et en Afghanistan, ce qui lui a valu la réputation d’être un chantre de la liberté d’information.

Après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain, épilogue d’une longue saga judiciaire, il a été condamné à une peine de prison déjà purgée et a été libéré.

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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