Mais dans un contexte d’alourdissement du fardeau de la dette, le Royaume-Uni ne devrait pas envisager de nouvelles réductions d’impôts, a déclaré le FMI : « Dans le contexte de ces défis, en principe général, les services du FMI déconseillent de nouvelles réductions d’impôts ».
Le gouvernement devrait plutôt donner la priorité à la stabilisation de la dette à long terme, selon le rapport du FMI. Pour alléger le fardeau de la dette, il a déclaré que le solde primaire de l’Échiquier – la différence entre les recettes et les dépenses – doit être supérieur d’environ 1 point de pourcentage du PIB par rapport au niveau de référence de l’année prochaine.
Pour ce faire, le FMI a suggéré d’augmenter les recettes publiques en augmentant la fiscalité du carbone et de l’usage des routes, en élargissant l’assiette de la TVA et des droits de succession, et en réformant les plus-values et la fiscalité foncière. Ce sont toutes des mesures recommandées par le prévisionniste dans son rapport annuel 2023.
Dans une nouvelle plus positive, le FMI a noté la sortie « plus forte que prévu » du Royaume-Uni de sa récession technique au second semestre 2023, avec une croissance du PIB réel désormais prévue à 0,7 % en 2024 avant de monter à 1,5 % en 2025.
Cependant, il a déclaré que les perspectives de croissance à long terme pour le Royaume-Uni « restent modérées » en raison de la faible productivité du travail et des niveaux d’inactivité plus élevés que prévu dus aux maladies de longue durée.
Hunt a déclaré que le rapport montre que « l’économie britannique a franchi un cap et est sur la bonne voie pour un atterrissage en douceur… il est donc temps de se débarrasser d’une partie du pessimisme injustifié concernant nos perspectives ».