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Les cartes Pokémon ne sont pas des objets de collection
Les cartes Pokémon, autrefois de simples jouets pour enfants, sont devenues de véritables objets de spéculation. La preuve en est : Le YouTuber Logan Paul a acheté une carte très rare du Pokémon le plus célèbre, Pikachu, à 5,4 millions d’euros ! Selon une enquête eBay, 8 Français sur 10 collectionnent des cartes de jeu !
Sans surprise, le marché des cartes de jeu a fini par attirer l’attention du fisc. Selon l’article 98 du Code général des impôts, que l’administration fiscale a pris soin de mettre à jour et qui intègre la réglementation européenne, les cartes de jeu ne sont pas considérées comme des objets de collectionparce qu’ils ne présentent pas » un intérêt historique ou ethnographique, c’est-à-dire marquant une étape caractéristique dans l’évolution des réalisations humaines, ou illustrant une période de cette évolution « .
Un taux d’imposition de 36,2% sur la plus-value d’une carte
Selon les précisions de l’administration, les cartes de jeu, considérées comme des biens de consommation, sont soumises à deux taxes lorsqu’une transaction dépasse 5 000 euros : une de 19% pour les revenus fixes et une autre de 17,2% pour les cotisations sociales. Autrement dit, un collectionneur doit payer au total 36,2% d’impôt sur la plus-value de sa carte de jeu.
Le collectionneur de cartes Pokémon ou d’autres jeux peut néanmoins être exonéré de cette taxe dans le cadre où « s’il s’agit d’une carte historique, une des premières réalisées, par exemple », précise le cabinet Cyplom à nos confrères de Échos. A l’inverse, les objets considérés comme objets de collection sont soumis à un taux d’imposition de 6,5% pour toute transaction supérieure à 5 000 euros. En dessous de ce montant, les collecteurs ne sont pas tenus de faire de déclaration au fisc.