Nouvelles locales

le festival offensif de la Mannschaft, des Ecossais asphyxiés et sans idées… Les tops et les flops

Pour leur entrée en lice dans leur Euro 2024, les Allemands ont écrasé les Ecossais (5-1).

HAUTS

L’Allemagne a étouffé l’Écosse

Ils voulaient montrer qu’ils étaient là, tout de suite. De la première à la dernière seconde du match, les Allemands ont laissé les Écossais dans leur camp. Wirtz, Musiala et Havertz ont chacun marqué leur propre but, mais ils ont surtout été les premières rampes de lancement du pressing voulu par Julian Nagelsmann en première période. Les récupérations élevées ont fini par payer dès la 10e minute de jeu, où le milieu offensif de Leverkusen a donné le ton. Le reste du jeu n’était pas très différent. Sans trop forcer, la Mannschaft a pris confiance dans la manière.

Prendre de la profondeur à bon escient côté allemand

Quel bonheur d’avoir Toni Kroos dans son équipe quand on veut jouer en profondeur. « Maestro » sur le premier but, le milieu du Real Madrid a trouvé Havertz dans le dos d’une défense écossaise en détresse tout au long du match. Rüdiger a même réussi à se montrer dangereux avec des barres transversales bien senties dans l’espace libre. Le gardien écossais Gunn a dû effectuer de nombreuses courses vers l’avant pour soulager sa défense et dégager les ballons.

Niclas Füllkrug a bien répondu

Quoi de mieux qu’un « pétard » de lucarne pleine pour montrer que nous sommes là ? Laissé sur le banc par Julian Nagelsmann, l’attaquant de Dortmund n’a mis que six minutes pour entrer dans son match et répondre à son entraîneur. Un peu plus tard, sa présence dans la surface lui permet d’inscrire un doublé qui lance parfaitement sa compétition. Il a finalement été signalé hors-jeu pour une chaussure, mais a marqué des points auprès de son entraîneur et du public allemand. Mentalement, Füllkrug est débrouillard et l’a prouvé.

flops

Steve Clarke a raté son approche du match

Une défense à trois, pourquoi pas ? Mais sa structure a pris l’eau face aux Allemands morts de faim. Face à des joueurs aussi mobiles que Wirtz, Havertz et Kimmich, laisser des espaces sur les côtés de la défense était un mauvais choix. Constamment en retard, les joueurs semblaient endormis, asphyxiés et sans arguments pour répondre à l’agressivité allemande. Dès le premier but, venant de la droite, par un centre de Kimmich, on attendait une réaction. Elle n’est jamais arrivée. Les différents plans du caméraman de l’ancien manager de West Bromwich montraient un chef d’hommes débordé.

Ryan Porteous, le geste malheureux

Déjà en dessous de ses standards avec ses coéquipiers, le défenseur central de Watford a définitivement plombé son équipe juste avant la mi-temps. Après une tête de Gündogan sauvée par son gardien – le seul niveau écossais malgré les cinq buts encaissés – Porteous a tenté de dégager en voyant la nouvelle menace du milieu de terrain du FC Barcelone. Mais l’Ecossais agrippa sévèrement la cheville de son adversaire. Après visionnage des images, Clément Turpin n’a pu qu’exclure le joueur écossais. Son geste condamne son équipe, déjà durement battue.

Une cérémonie d’ouverture ratée

Une pâle copie de l’Eurovision, et encore une fois, le concours européen de chant n’est pas forcément une bonne référence. Prévue à 20h40, elle a démarré tardivement et n’a duré qu’une dizaine de minutes. Et ce n’était pas pire. Entre une musique « pop » mal choisie, aucun chanteur « star » à interpréter et une scène trop bondée, la rencontre, peu attendue, n’a rien apporté. L’époque de l’Euro 2016 et de sa remarquable cérémonie est révolue depuis longtemps. Au moins, les Allemands ne pourront pas se moquer de la future cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page