Soucieux de respecter le protocole, Jean-Luc Martin, président de l’association des Vieilles Charrues, a invité un représentant de la ville à prendre la parole, mais la majorité municipale n’était visiblement pas représentée. Il faut toutefois noter que les oppositions municipales et associatives étaient présentes en force. Interrogé, le maire de Carhaix, Christian Troadec, a assuré ne pas avoir reçu d’invitation, « et ce n’est pas si mal après ce qu’a vécu la mairie. Beaucoup de bruit pour rien. Les solutions existaient, je l’ai toujours dit. »
« Nous sommes plus soulagés ce soir ! »
Maël de Calan, président du conseil départemental, s’est réjoui qu’une issue positive ait pu être trouvée sur chacun des trois points de litige entre la Ville de Carhaix et l’association des Vieilles Charrues : « Sur le foncier, la contribution financière et le siège de l’association ». Toutes les prises de parole (le préfet du Finistère, Alain Espinasse, la vice-présidente de la Région, Laurence Fortin, et, bien sûr, la direction du festival par l’intermédiaire de son président et directeur, Jérôme Tréhorel) allaient dans le même sens. Laurence Fortin a ainsi souhaité faire passer un « message de responsabilité, avec une ambition, celle d’amener les Vieilles Charrues à 2040 en créant les conditions pour y parvenir ».
« Il reste des détails à régler, mais nous sommes plus soulagés ce soir ! », a ajouté le préfet. Pour Jérôme Tréhorel, « il y a une vertu dans cette période compliquée, c’est qu’elle a permis de ressouder les rangs ». Il espère que les discussions en cours aboutiront à « des solutions attendues depuis dix ans ». Jean-Luc Martin est revenu sur l’information selon laquelle le festival ne paierait pas l’eau et l’électricité : « Nous les payons et ce depuis longtemps », a-t-il assuré, avant d’adresser un salut particulier aux 49 adhérents des Vieilles Charrues, aux 140 associations mobilisées et aux 7.200 bénévoles.