Le FBI va interroger un candidat républicain en tant que « victime »
Après sa tentative d’assassinat du 13 juillet, Donald Trump a accepté d’être interrogé en tant que « victime », selon l’agent du FBI Kevin Rojek.
« Comme n’importe quelle autre victime ». Le FBI va interroger l’ancien président Donald Trump en tant que « victime » après avoir été la cible d’une tentative d’assassinat le 13 juillet, ont annoncé lundi 29 juillet des responsables.
Le candidat républicain à la présidentielle de novembre a été blessé par balle le 13 juillet au début d’un meeting de campagne en Pennsylvanie et souffre d’une légère blessure à l’oreille. Le FBI a confirmé vendredi que l’ancien résident de la Maison Blanche a bien été touché par une « balle entière ou une balle fragmentée en petits morceaux ». Un spectateur a été tué et deux autres personnes ont été blessées.
L’agent du FBI Kevin Rojek a révélé lundi que Trump avait accepté d’être interrogé en tant que « victime », un « entretien standard que nous ferions pour toute autre victime d’un crime, quelles que soient les circonstances ».
« Nous voulons avoir son point de vue sur ce qu’il a observé » le 13 juillet, a déclaré le policier lors d’un point de presse téléphonique sur l’avancement de l’enquête.
Le tireur a agi « seul », apparemment « sans complice »
Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été tué par un sniper des services secrets qui protègent les présidents, les anciens présidents et les personnalités importantes. Armé d’un fusil semi-automatique, le jeune homme a tiré plusieurs coups de feu depuis le toit d’un immeuble situé à environ 150 mètres de la plateforme de campagne de Donald Trump.
Selon l’agent du FBI Kevin Rojek, le tireur a agi « seul », apparemment « sans complices » et était « très intelligent, diplômé de l’université et occupant un emploi stable ».
Son entourage se limitait à sa « famille proche, quelques amis et connaissances » et ses parents ont été interrogés. Ils n’avaient aucune connaissance du projet de leur fils, a déclaré Kevin Rojek, ce qui semble « crédible à ce stade ».
Les enquêteurs tentent toujours d’établir le mobile de l’attaque, qui a perturbé la campagne présidentielle à l’approche de l’élection du 5 novembre qui devrait opposer Donald Trump à la vice-présidente Kamala Harris depuis le retrait du président sortant Joe Biden. La tentative d’assassinat a suscité une polémique sur la sécurité entourant les candidats, notamment le milliardaire de 78 ans.
La directrice des services secrets, Kimberly Cheatle, a démissionné mardi après une audition tendue devant le Congrès au cours de laquelle elle a reconnu un échec majeur. Le FBI a déclaré qu’il n’enquêtait pas sur les failles de sécurité.