La police fédérale américaine s’inquiète de la sécurité de l’équipe de Donald Trump. Le FBI a indiqué mercredi que plusieurs membres de la future administration avaient été victimes de menaces, notamment de nombreuses alertes à la bombe.
La porte-parole du président élu, Karoline Leavitt, a dénoncé des attaques « anti-américaines ». « Nous prenons toutes les menaces potentielles au sérieux », a déclaré le FBI.
Pressions via des descentes de police
L’ancien parlementaire Lee Zeldin, choisi par Donald Trump pour diriger l’Agence de protection de l’environnement, a déclaré avoir été visé mercredi avec sa famille par « une alerte à la bombe » accompagnée d’un « message à thème pro-palestinien ». à ce moment-là et nous sommes en sécurité», a-t-il ajouté sur X. Elise Stefanik, nommée par Donald Trump comme ambassadrice américaine à l’ONU, a quant à elle affirmé avoir été également «prévenue d’une alerte à la bombe à (son) domicile» .
Le FBI a confirmé qu’il était « au courant de nombreuses alertes à la bombe et d’incidents d’écrasement visant des individus censés rejoindre la prochaine administration ». Le « swatting » est une pratique qui consiste à provoquer des descentes de police sur des victimes sous prétexte qu’un crime s’y déroule.
Biden veut une transition « pacifique et ordonnée »
Informé de la situation, le président sortant Joe Biden a condamné « sans équivoque les menaces de violence politique », selon un communiqué de la Maison Blanche. L’administration démocrate est en contact avec les autorités fédérales et l’équipe du milliardaire républicain sur le sujet, a-t-elle précisé. Joe Biden s’est également engagé à tout faire pour permettre une transition « pacifique et ordonnée » avec le président élu.
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Le contexte n’est pas à la sérénité. La campagne présidentielle a en effet été l’une des plus tendues de l’histoire moderne des Etats-Unis, Donald Trump ayant notamment été victime de deux tentatives d’assassinat.