L’Union européenne a annoncé ce jeudi avoir infligé une amende de 337,5 millions d’euros à Mondelez, le célèbre fabricant d’Oreo, Côte d’or, Toblerone, TUC et autres Black Velvet, pour pratiques anticoncurrentielles.
Le groupe américain est notamment accusé d’avoir bloqué les ventes de ses chocolats, biscuits et produits à base de café entre États membres, ce qui constitue « un obstacle non réglementaire au bon fonctionnement du marché unique », commente la Commission européenne dans un communiqué.
22 pratiques illicites
« Nous constatons que Mondelez a illégalement interdit aux détaillants de s’approvisionner en produits dans les États membres où les prix sont plus bas. Cela lui a permis de maintenir des prix plus élevés et a porté préjudice aux consommateurs, qui ont fini par payer plus cher pour le chocolat, les biscuits et le café », a expliqué la chef antitrust de l’UE, Margrethe Vestager, lors d’une conférence de presse.
Le régulateur bruxellois souligne que Mondelez a également « abusé de sa position dominante sur certains marchés nationaux de vente de barres chocolatées ».
Au total, « vingt-deux pratiques, accords ou pratiques concertées anticoncurrentielles » ont été recensés.
Mondelez a récemment réorganisé sa production en France, fermant notamment son usine de Château-Thierry, dans l’Aisne. Le groupe emploie 3 000 personnes en France, réparties sur 12 sites.
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