L’entreprise basée à Dettwiller (Bas-Rhin) emploie 110 salariés et tourne au ralenti depuis plusieurs mois.
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C’est la quatrième fois depuis 2012. Le célèbre fabricant de chariots Caddy, racheté en 2022 par le groupe Cochez, a été placé en redressement judiciaire par la chambre commerciale du tribunal judiciaire de Saverne (Bas-Rhin), mardi 28 mai, a appris l’AFP auprès de l’avocat du comité social et économique (CSE).
L’entreprise de Dettwiller (Bas-Rhin), qui emploie 110 salariés et au ralenti depuis plusieurs mois, a été placée en observation jusqu’au 2 juillet, date à laquelle la justice fera à nouveau le point, a-t-on indiqué à la presse. Pierre Dulmet à l’issue d’une audience à huis clos de moins d’une heure. Présent, le patron du groupe Cochez, Pascal Cochez, n’a pas souhaité s’exprimer.
Selon l’avocat du CSE, Pierre Dulmet, Caddy présente une dette « connu » d’environ « 700 000 euros » des dettes impayées envers l’Urssaf, sans pouvoir préciser « la cause du rétablissement ». Il a souligné le transfert « ennuyeux » de la fabrication de porte-valises pour aéroports ou hôtels, il y a quelques années, au polonais Damix, qui a racheté l’entreprise alsacienne en 2018. Cochez, qui a repris Caddy quatre ans plus tard, « a subi ce transfert, il n’y est pour rien »a noté Pierre Dulmet auprès de l’AFP.
Cette activité serait « rentable »et le relancer serait un « piste intéressante »estime l’avocat, qui souligne qu’aujourd’hui, Caddy « ne produit que des chariots de supermarché à faible valeur ajoutée » sur un marché « hyper-compétitif ». « Caddy peut le faire » mais « il faut repartir de zéro » Et « mettre de l’argent » sur la table, estime le représentant du CSE. « Nous avons un mois pour essayer de trouver des solutions pérennes »a-t-il déclaré aux journalistes lors de l’audience de mardi.