Nouvelles

Le drone d’Enedis abattu au fusil de chasse par un homme se croyant espionné

L’appareil a été détruit par un habitant du quartier qui pensait être espionné depuis son jardin. La société gestionnaire du réseau électrique a porté plainte.

Espionnage dans une petite commune du Vaucluse ? C’est ce qu’a cru vivre un habitant de Robion (Vaucluse) lorsqu’il a aperçu un drone survoler sa propriété. Le riverain a alors décidé de sortir son fusil de chasse pour abattre l’appareil, qui n’était en fait… qu’un drone d’Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France, rapportent La Provence et France Bleu.

L’incident s’est déroulé ce mardi 13 août dans la commune de 4 300 habitants dans un quartier décrit comme « paisible » par nos confrères. Passant du temps dans son jardin et sa piscine, le riverain a aperçu l’objet volant qu’il a immédiatement suspecté. Ce chasseur a alors fait usage de son arme pour se débarrasser de cet « espion ».

Le tireur attendu au commissariat

L’entreprise utilise régulièrement ces outils pour s’assurer que la végétation ne pousse pas sur ses lignes électriques. Elle a découvert son drone complètement détruit et a porté plainte, expliquent nos confrères de La Provence. Le tireur est attendu au commissariat ce jeudi 15 août, car il risque de se voir suspendre son permis de chasser.

Si les vacances et les voyages peuvent être propices à la capture d’images par drone, son usage reste réglementé. Le Code pénal interdit de filmer ou de photographier des personnes sans leur autorisation, au risque d’une atteinte à leur vie privée. Le non-respect de cette loi est passible d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.

La loi française précise également qu’il n’est pas possible de faire voler un drone au-dessus d’une zone du territoire français en violation d’une interdiction pour des raisons militaires ou de sécurité publique (aéroports, centrales nucléaires…).

Cela est en effet puni, même en cas de maladresse ou de négligence, de six mois d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. Cette peine est portée à un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende en cas de maintien volontaire du drone au-dessus de telles zones.

Cammile Bussière

One of the most important things for me as a press writer is the technical news that changes our world day by day, so I write in this area of technology across many sites and I am.
Bouton retour en haut de la page