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le dispositif policier sera « extrêmement renforcé », assure le préfet de police de Paris

Invité de BFMTV dimanche midi, Laurent Nuñez a donné des précisions sur le déploiement des forces de l’ordre prévu pour cet événement sportif.

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Gens devant le Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 24 juin 2022. (THOMAS COEX / AFP)

« Ce sera un match à haut risque » Dans « un contexte géopolitique très tendu. En prévision A l’occasion de la rencontre France-Israël jeudi au Stade de France, le préfet de police de Paris a évoqué, dimanche 10 novembre, le déploiement exceptionnel des forces de l’ordre. Invité de BFMTV, Laurent Nuñez a assuré que la mobilisation annoncée de 4 000 policiers correspondait à un « dispositif extrêmement renforcé », « très inhabituel » pour un match international.

« Nous ne tolérerons aucun excès ni aucun trouble à l’ordre public. » a déclaré le chef de la police, une semaine après les violences à Amsterdam entre groupes et supporters du Maccabi Tel-Aviv, en Ligue Europa. Les contrôles pour entrer dans le stade seront « extrêmement renforcé », a-t-il déclaré, ajoutant que la police n’avait pas « demandé qu’il y ait une jauge limitée » au stade pour cette rencontre. Invité de CNews dimanche, le ministre chargé de la Sécurité quotidienne, Nicolas Daragon, s’est félicité d’un « système de sécurité comparable à celui des Jeux Olympiques ».

Les 4 000 agents mobilisés – contre 2 500 initialement annoncés – seront déployés autour et, rarement, dans le stade, ainsi que dans les transports en commun et dans tout Paris. Environ 1 600 agents de sécurité seront également mobilisés au Stade de France. Le Raid, unité d’élite de la police nationale, sera engagé pour la sécurité de l’équipe d’Israël, a poursuivi le préfet de police de Paris.

Vendredi, franceinfo a appris que la Fédération française de football avait vendu entre 15 000 et 20 000 billets pour ce match comptant pour la 5e journée de la Ligue des Nations. Ce chiffre, très faible par rapport aux 80 000 places de l’enceinte dans sa configuration normale, s’explique notamment par le risque sécuritaire autour de la réunion.

« Les événements d’Amsterdam ne changent pas la situation, mais l’aggravent » Mathieu Zagrodzki, chercheur spécialisé en sécurité intérieure, l’a expliqué vendredi à franceinfo. « Le système annoncé était déjà impressionnant (…). A titre de comparaison, un OM-PSG, sans les supporters parisiens, c’était environ 600″ des membres de la police, a-t-il rappelé.

Or, « la meilleure façon de dissuader (les auteurs de violences)c’est la présence visible de la police ». « En plus du périmètre autour du stade et des gares de transport à proximité du stade, il faut faire respecter la loi dans les quelques grandes gares, points de transport des spectateurs »il a énuméré. « Un peu comme aux JO lors de la cérémonie d’ouverture, il faut un flic par mètre », continua le chercheur, concédant « un exemple volontairement spectaculaire ».

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