Le directeur général de la Gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, a estimé, sur BFM-TV, jeudi 30 janvier, que l’arrestation d’un étudiant de son collège à Moselle par les gendarmes était « Une erreur collective ». Le général Bonneau a été interrogé sur l’intervention de deux gendarmes de la Brigade d’Ennery au Paul-Verlaine College de Maizières-Lès-Metz, le 22 janvier, afin d’arrêter un étudiant.
«Avec l’accord de ses représentants légaux, ils sont venus demander un étudiant dans un cadre réglementaire respecté. De plus, aucun trouble n’a été signalé dans l’établissement au moment de cette intervention »avait ensuite assuré le rectorat. Selon la préfecture de Bas-Rhin, la famille de cet adolescent devait retourner ce jour-là en Belgique, où sa demande d’asile doit être examinée. Selon le SNES-FSU Union, la famille avait fui le Burkina Faso.
La communauté enseignante s’est immédiatement mobilisée pour défendre le « Sanctuaire » De l’espace scolaire, confronté à une situation qui se souvient également de celle de Leonarda, 15 ans, a expulsé le Kosovo le 9 octobre 2013 après avoir été arrêté lors d’une sortie scolaire. Cette forte affaire d’impact des médias avait poussé le ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, pour produire une enquête sur les préfet, ajoutant que « L’exécution des mesures d’élimination des étrangers dans une situation irrégulière ne devrait en aucun cas donner naissance à des interventions dans ou à proximité des écoles et des écoles ».
Selon le patron de la gendarmerie, après avoir appelé le directeur du collègue, qui a donné l’accord afin qu’ils puissent retourner à l’établissement, les deux gendarmes «Je suis allé dans l’espace de vie scolaire. Ils n’entrent pas dans la salle de classe ». Cependant, il a reconnu que le 2013 circulaire interdisant ce type d’intervention « Aurait dû être respecté ». Selon lui, les gendarmes qui sont intervenus ne connaissaient pas cette circulaire, tout comme le directeur de l’école et la préfecture. « C’est une erreur collective et nous en prenons note »a conclu M. Bonneau.
Après l’incident, le ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, a écrit aux recordants mercredi pour rappeler que les interventions des forces de la « Les liées aux procédures de distance sont strictement interdites dans le cadre scolaire ».