Un aveu du directeur par intérim du Secret Service. Ronald Rowe a reconnu vendredi des « manquements » de la part de ce service chargé de protéger les personnalités politiques américaines de haut rang lors de l’assassinat manqué de Donald Trump le 13 juillet. L’enquête interne « a constaté des manquements dans la planification en amont et dans sa mise en œuvre par le Secret Service », a déclaré M. Rowe lors d’une conférence de presse.
« Alors que certains membres de l’équipe de reconnaissance étaient très consciencieux, d’autres ont fait preuve de négligence », a-t-il déclaré, faisant référence aux sanctions futures.
« Un manque de clarté »
Certains problèmes de ligne de tir ont été constatés mais n’ont pas été signalés à la hiérarchie, a ajouté M. Rowe. Il remplace la directrice des services secrets Kimberly Cheatle, qui a démissionné le 23 juillet après avoir reconnu sa responsabilité dans « l’échec opérationnel le plus important des services secrets depuis des décennies ».
Parmi les leçons à tirer de ce fiasco, Rowe a cité « un manque de clarté » de la part des services secrets dans leurs relations avec la police locale et leurs attentes à leur égard, ainsi que des lacunes dans la transmission des informations.
L’ancien président a été blessé à l’oreille par les tirs qui ont également fait un mort et deux autres blessés lors de son meeting le 13 juillet à Butler, en Pennsylvanie (nord-est). Le tireur, Thomas Matthew Crooks, 20 ans, a été abattu par les services secrets peu après avoir ouvert le feu depuis le toit d’un immeuble voisin. Les images de Donald Trump, le sang ruisselant sur son visage et le poing levé, ont fait le tour du monde.
