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Le désert d’Atacama au Chili se pare de fleurs violettes grâce à des précipitations inhabituelles

Le désert d’Atacama au Chili se pare de fleurs violettes grâce à des précipitations inhabituelles
Vue du désert d'Atacama, une région hyperaride, dans le nord du Chili, le mercredi 10 juillet 2024.

Le désert chilien d’Atacama, le plus sec de la planète, s’est paré de milliers de fleurs violettes et blanches sur plusieurs kilomètres, à la suite de précipitations inhabituelles dans cette région du nord du pays. Le phénomène, qui n’avait pas été observé à cette période de l’année depuis 2015, a surpris les touristes et les habitants des villes voisines, habitués ces dernières années à admirer ce spectacle naturel dès le mois de septembre.

« Les 11-12 millimètres de pluie (tombé en avril)ainsi que les nuages ​​bas qui ont été très intenses dans la région et qui mouillent ces surfaces chaque nuit, ont contribué à activer ces plantes »a expliqué à l’Agence France-Presse César Pizarro, responsable de la conservation de la biodiversité à l’Office national des forêts du Chili

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L’expert souligne cependant que ce phénomène n’a rien à voir avec ce qu’on appelle « désert fleuri » qui se produit au printemps dans l’hémisphère nord. Parce que ce paysage s’étend généralement sur une superficie d’environ 15 000 km2. Mais aujourd’hui, les fleurs apparaissent sur une zone beaucoup plus petite, de l’ordre de 300 à 400 km2.

Et quand le « désert fleuri » est à son apogée, plus de 200 espèces de plantes sont en fleurs. À l’heure actuelle, le principal protagoniste est la « patte de guanaco », une fleur violette qui ne nécessite pratiquement pas d’eau et préfère les sites sablonneux.

Bien que l’ampleur de cette  » anomalie «  la floraison précoce du désert est toujours en cours d’analyse, les scientifiques n’ont pas encore déterminé si « Ce qui s’est passé au cours des hivers 2015 et 2024 est directement lié au changement climatique ou non, ou aux phénomènes El Niño ou La Niña »ajoute M. Pizarro.

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Le Monde avec l’AFP

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