le désarroi des habitants évacués de leur immeuble à cause des trafiquants de drogue
C’était « un investissement sans risque ». Un studio pour certains. Un T1 pour d’autres. Environ 80 petits appartements que de nombreux copropriétaires avaient, au fil des années, achetés dans cet immeuble récent du centre-ville d’Échirolles, dans la banlieue de Grenoble : Le Carrare. « Il y a la mairie à 100 mètres, la police municipale, l’école de journalisme à côté, une salle de spectacle, un arrêt de tram, le cinéma… C’est très bien situé », résumait l’un de ces copropriétaires en janvier dernier. Avant de se reprendre en regardant un ouvrier installer une porte anti-intrusion à l’entrée de sa capitale de retraite de 19 m2 :« C’est devenu pire qu’une zone. »
Depuis plusieurs années, propriétaires et locataires alertent les autorités sur la dégradation des conditions de vie à Carrare. Un immeuble construit à la fin des années 90 et repris par le trafic de drogue qui y sévit depuis. « Squats, incendies, infestations de cafards et de rats. Les dealers ou squatteurs qui y squattent…
New Grb1