Sébastien Delogu, député LFI de Marseille, a refusé de serrer la main d’une jeune députée RN lors du vote pour élire le président de l’Assemblée nationale ce jeudi 18 juillet.
Lors du vote pour la présidence de l’Assemblée nationale, ce jeudi 18 juillet, de nombreux élus de gauche ont refusé de serrer la main du député RN Flavien Termet, notamment le député LFI de Marseille, Sébastien Delogu.
Après avoir refusé de serrer la main du benjamin de l’Assemblée, l’ancien chauffeur de taxi s’est arrêté quelques secondes devant le jeune homme. « Je lui ai simplement demandé s’il était sérieux, s’il pensait que j’allais serrer la main d’un raciste », a expliqué Sébastien Delogu dans un entretien à La Provence ce vendredi. « Il m’a dit : ‘C’est la coutume’. Je lui ai répondu : ‘Tu es fou dans ta tête, ça n’arrivera jamais. Je ne l’ai pas menacé, je n’ai pas été virulent’. »
« Intimidation indigne »
Flavien Termet avait dénoncé sur X, le même jour, « les intimidations physiques du député Delogu (…) indignes de l’Assemblée nationale ».
Comme Sébastien Delogu, une dizaine de parlementaires ont refusé de saluer Flavien Termet, parmi lesquels la députée écologiste-NFP Sandrine Rousseau, les PS-NFP Olivier Faure et Boris Vallaud, ainsi que les LFI-NFP Louis Boyard, Thomas Portes et Antoine Léaument.
Mais aussi la députée Renaissance et ancienne ministre Agnès Pannier-Runacher. François Piquemal, député LFI-NFP de la 4e circonscription de la Haute-Garonne, a pour sa part préféré un chifoumi pour éviter de serrer la main de la jeune députée RN.