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Le député LFI Hugo Prévost, accusé de violences sexuelles, annonce sa démission

« J’apprécie la gravité des accusations portées contre moi. Je me suis défendu contre elles. Je n’y répondrai pas publiquement », a écrit dans un communiqué le député de l’Isère, exclu mardi du groupe parlementaire de La France insoumise. .

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Le député LFI Hugo Prévost, le 7 juillet 2024 à Grenoble (Isère) après son élection aux législatives. (ST?PHANE PILLAUD / MAXPPP)

Le député LFI de l’Isère Hugo Prevost, exclu mardi du groupe parlementaire insoumis pour « actes graves à caractère sexuel »a annoncé sa démission mercredi 9 octobre. « J’apprécie la gravité des accusations portées contre moi. Je me suis défendu contre eux. Je n’y répondrai pas publiquement », écrit l’élu dans un communiqué, qui juge que« aucune destinée personnelle ne doit entraver nos outils collectifs ».

Le groupe parlementaire de La France insoumise a annoncé mardi son exclusion pour « actes graves à caractère sexuel ce qui peut constituer des infractions pénales, avant son élection ». Le groupe a expliqué, dans un communiqué, avoir pris cette décision après avoir entendu Hugo Prévost, justifiant cette sanction par « la gravité des actes reprochés et leur caractère systémique ».

Hugo Prévost dit de prendre « acte de décision du groupe La France insoumise – Nouveau Front Populaire ». Au moment de son élection, il a déclaré qu’il n’était pas « pas au courant de l’existence des accusations qui sont désormais portées à (sa) connaissance ». Le syndicat Student Union, que le député a cofondé, a également relayé des accusations dans un communiqué, évoquantsont « actes de harcèlement moral et sexuel, schémas de prédation ».

Les Écologistes et le PS en Isère, ainsi que son adjoint, ont réclamé mercredi sa démission. Le parquet de Grenoble a précisé pour sa part ne pas avoir reçu « aucune trace de plainte » concernant le député alors que l’annonce de l’exclusion a suscité de nombreuses réactions. L’ancien ministre Olivier Véran, battu par Hugo Prévost lors des élections législatives suite à la dissolution, a réclamé une « enquête ».

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