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Le député Karl Olive condamné à huit mois de prison avec sursis pour prise illégale d’intérêts

L’élu macroniste a été jugé pour des décisions prises alors qu’il était maire des Républicains de Poissy (Yvelines).

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Karl Olive, député Renaissance et ancien maire Les Républicains de Poissy (Yvelines), le 29 janvier 2024. (JOEL SAGET / AFP)

Le député Renaissance Karl Olive, ancien maire des Républicains de Poissy (Yvelines)a été condamné, lundi 18 novembre, à huit mois de prison pour prise illégale d’intérêts durant son mandat municipal, a déclaré le tribunal judiciaire de Versailles. Deux autres prévenus, l’actuel directeur de la jeunesse et des sports de Poissy et son père, ancien directeur adjoint des services de la mairie, ont également été reconnus coupables et condamnés à des peines de prison avec sursis respectivement de six et quatre mois. , ainsi qu’une amende de 3 000 euros chacun.

Le tribunal a déclaré Karl Olive coupable « d’avoir commis des actes de prise illégale d’intérêts en participant à des opérations de recrutement (du fils) dans des conditions fondées sur un régime permettant de s’affranchir des règles de nomination de la fonction publique ». L’ancien conseiller attribue également au père « un logement du personnel dont le tarif était sous-évalué »ajoute la même source.

Lors de l’audience du 24 septembre, le procureur a dénoncé « une forme de népotisme de M. Olive, condamnée par les règles de la fonction publique territoriale » et motivé par « des liens d’amitié » parlé avec ses coaccusés. « J’ai toujours considéré qu’il n’y avait aucun doute sur ce qui était proposé par la direction financière, la direction RH ou la direction juridique » poser, avait argumenté Karl Olive qui affirme avoir simplement fait « confiance » à son équipe.

« Vu la date des faits et la base textuelle retenue pour l’accusation »le tribunal n’a pas prononcé de peine d’inéligibilité. Dans un communiqué, le député a critiqué ce jugement, arguant que ces décisions avaient été « voté en conseil municipal comme des milliers d’autres ». « Dix ans de procédure pour deux décisions prises deux mois après mon élection comme maire en 2014 et concernant deux agents. Pas d’enrichissement personnel, pas de détournement de fonds publics », il s’est défendu. Son avocat annonce qu’il fera appel.

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