La Cour voit également des avantages au déploiement de ces compteurs, notamment la réduction des coûts de relevé et des petites interventions.
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Le déploiement des compteurs électriques intelligents Linky s’est déroulé de manière satisfaisante et pour un coût inférieur aux prévisions initiales, a estimé la Cour des comptes jeudi 28 novembre. Il s’élève à 4,6 milliards d’euros, soit 18% de moins que la prévision initiale, en incluant des économies de 880 millions sur les conditions d’achat et d’installation des compteurs, selon la Cour dans son « contrôle de suivi ».
L’institution de la rue Cambon souligne que le financement du programme est « un écart par rapport à la rémunération habituelle des actifs régulés d’Enedis et ne fait l’objet d’aucun ajustement » pour les années à venir, jusqu’à la fin du programme. Elle évalue cela « rémunération complémentaire » à 311 millions pour la période 2016-2023, avec un taux de rémunération garanti jusqu’en 2041.
Elle souligne également qu’Enedis bénéficiait d’un système de rémunération « avantageux »avec un bonus de 407 millions entre 2016 et 2022, au titre du « réglementation incitative« , c’est-à-dire sa capacité à atteindre des objectifs de performance (coût, délai, etc.). La Cour voit également les bénéfices du déploiement de Linky, notamment avec la réduction des coûts de lecture et des petites interventions, devenus réalisables à distance, ainsi que la réduction de certaines pertes liées à des anomalies de comptage ou à des erreurs de facturation.