le déploiement de soldats nord-coréens montre le désarroi croissant de Poutine
Il s’agit d’une « escalade significative » et d’une « expansion dangereuse » de la guerre, a souligné le chef de l’Alliance atlantique.
Le déploiement de troupes nord-coréennes dans la région russe de Koursk, à la frontière avec l’Ukraine, prouve la « Un désarroi grandissant » du président russe Vladimir Poutine, a déclaré lundi le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. « Je peux confirmer que des troupes nord-coréennes ont été envoyées en Russie et que des unités militaires nord-coréennes ont été déployées dans la région de Koursk »a déclaré Mark Rutte dans une brève déclaration depuis Bruxelles. C’est un « une escalade significative » et un « expansion dangereuse » de la guerre, a souligné le leader de l’Alliance atlantique. LE « Le renforcement de la coopération militaire entre la Russie et la Corée du Nord constitue une menace pour la sécurité indo-pacifique et euro-atlantique »a-t-il estimé.
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Mais cette utilisation des troupes nord-coréennes « C’est aussi le signe d’un désarroi grandissant » de Vladimir Poutine, selon Mark Rutte. « Plus de 600 000 soldats russes ont été tués ou blessés pendant la guerre » par le président russe, « incapable de poursuivre son assaut contre l’Ukraine sans soutien étranger ». Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vendredi que les soldats nord-coréens commenceraient à partir de dimanche à combattre aux côtés des Russes contre les troupes ukrainiennes dans la région frontalière russe de Koursk, faisant craindre une nouvelle escalade dans la guerre entre la Russie et l’Ukraine depuis 32 mois.
Volodymyr Zelensky a appelé les Occidentaux à « punir » le duo Russie-Corée du Nord. Les deux pays sont devenus très proches ces deux dernières années, Pyongyang étant notamment accusé de fournir des munitions à l’armée russe. La Corée du Nord a de son côté assuré que tout déploiement de ses troupes en Russie serait « conforme » au droit international, sans confirmer ni infirmer la présence de ses soldats, déjà dénoncée par les États-Unis et la Corée du Sud ces derniers jours.