Les structures artistiques financées par la tutelle à gauche sont-elles mieux préservées des coupes budgétaires que celles qui dépendent des communautés de droite et ne cachent pas leur désir de se débarrasser d’une conception de la culture en tant que service public? Kléber Mesquida, présidente (PS) du Conseil départemental de Hérault, se distingue par la lundi 27 janvier, lors d’une réunion avec les vice-présidents, une coupe de 100% du budget attribué à la culture dans son département. On peut dire le contraire: Hérault, avec un budget annuel de 2 milliards d’euros, dont la part culturelle non compulsive représente entre 5 et 6 millions d’euros, sera le seul département de France qui consacrera zéro centime à la culture à partir de 2025. L’annonce , confirmé par le service de communication du département, n’est pas encore officiel. Nathalie Garraud, co -direction du Théâtre des 13 Events à Montpellier, n’explique pas ce silence: «Il est anxieux de ne pas savoir fin janvier combien le budget de 2025 sera amputé, surtout si la suppression est totale. Aujourd’hui, la moindre somme compte. Rien n’a été informé des structures. » Et spécifie: « L’économie des théâtres publiques est basée sur le financement croisé, il est très important financièrement mais aussi symboliquement que tous les territoires d’un partenaire sont impliqués. «
Certains, aux paroles mortelles du septuagénaire, espéraient toujours que certaines subventions ont été sauvées, bien que affaiblies