Un dernier mot, les derniers mots. Après trois mois et demi de débat, à 64 anse Jour d’audience, les accusés du procès pour viol de Mazan ont pris la parole une dernière fois, lundi 16 décembre. Tour à tour, ces 50 hommes – les 51e est en fuite – a eu le micro pour répondre à la question du président du tribunal correctionnel du Vaucluse, Roger Arata : « Avez-vous quelque chose à ajouter pour votre défense ? »
L’exercice, dans un essai classique, dépasse rarement une minute, et il est oublié au bout d’une seconde. Dans ce procès de 51 accusés, cela a duré une heure, et a provoqué un léger vertige, celui d’entendre à nouveau tous ces noms, de revoir tous ces visages, d’écouter à nouveau toutes ces voix, avec lesquels nous vivons depuis septembre.
Premier à prendre la parole, Dominique Pelicot a tenu à « salut le courage » de son ex-femme, pour demander » pardon « à sa famille, pour partager son « regrette »c’est « honte intérieure »son « l’intention de (se) oublier ». Etre accusé une dernière fois aussi : «Ils ont dit que j’étais un menteur, un manipulateur. Ils faisaient tout cela envers leur propre famille pour venir chez moi en secret. »
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