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Le déclin continue… mais va-t-il durer ?

Le déclin continue… mais va-t-il durer ?

Sur les routes de France, Bison Futé voit rouge et noir en ce dernier grand week-end de déplacements estivaux. Bonne nouvelle toutefois pour les automobilistes : les prix à la pompe continuent de baisser pour le week-end de l’Assomption, selon les données du ministère de la Transition écologique mises à jour le 9 août.

L’essence au plus bas depuis début 2024

Vendredi, le prix moyen du gazole s’établissait à 1,66 euro le litre en France, contre 1,82 euro l’an dernier à la même période. Le gazole atteint ainsi son plus bas niveau depuis mai 2023, lorsque les automobilistes devaient débourser 1,65 euro le litre.

Les automobilistes qui roulent à l’essence ne sont pas en reste puisque les prix du SP95 (1,77 euro/L), du SP95-E10 (1,77 euro/L) et du SP98 (1,87 euro/L) sont également en baisse et ont atteint à la mi-août leur plus bas niveau depuis début 2024.

Certains distributeurs ont même décidé de profiter de cette baisse pour L’Assomption, comme Leclerc, qui a annoncé qu’il réintroduirait son opération «carburant à prix coûtant» dans ses stations-service de ce vendredi à dimanche.

Baisse des prix du pétrole

Cette baisse va-t-elle se poursuivre ? Pour le savoir, il faut s’intéresser aux cours du pétrole, qui ont chuté vendredi. Dans la matinée, le baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 1,11% à 80,14 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), a reculé de 1,32% à 77,13 dollars.

En cause : les craintes sur la demande américaine et les indicateurs économiques moroses en Chine. Les données de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) montrent une hausse inattendue des stocks de brut aux Etats-Unis (…), mettant fin à six semaines de baisse et allant à l’encontre des attentes d’une baisse de 2 millions de barils.

En attendant, les données macroéconomiques chinoises demeurent incertaines. Le géant asiatique est aux prises avec une crise sans précédent dans son vaste secteur immobilier, la confiance morose des consommateurs et des entreprises inquiète les investisseurs quant à la résilience de la demande de pétrole brut, étroitement liée à la santé économique d’un pays.

Tensions au Moyen-Orient

Malgré ces indicateurs favorables à la réduction de la facture à la pompe, d’autres facteurs pourraient les pousser à nouveau à la hausse. À commencer par les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient. Une flambée dans la région impliquant l’Iran, l’un des plus gros producteurs de pétrole au monde, pourrait faire flamber les prix dans les stations-service françaises.

Mais pour l’heure, l’incertitude demeure. Les négociations se poursuivent vendredi à Doha en vue de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza. Les Etats-Unis estiment qu’un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne empêcherait une attaque de l’Iran, qui a juré de venger l’assassinat, attribué à Israël, du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh, le 31 juillet à Téhéran.

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