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Le débat Trump-Harris pour l’élection présidentielle américaine a commencé par une surprise

Le débat Trump-Harris pour l’élection présidentielle américaine a commencé par une surprise
Le débat Trump-Harris pour l'élection présidentielle américaine a commencé par une poignée de main, une première depuis 2016.
WIN MCNAMEE / Getty Images via AFP Le débat Trump-Harris pour l’élection présidentielle américaine a commencé par une poignée de main, une première depuis 2016.

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Le débat Trump-Harris pour l’élection présidentielle américaine a commencé par une poignée de main, une première depuis 2016.

ETATS-UNIS – Une première depuis 2016. Les deux candidats à la présidentielle américaine, Kamala Harris et Donald Trump, ont échangé une poignée de main quelques secondes avant le début de leur premier (et peut-être unique) débat ce mardi 10 septembre sur la chaîne ABC.

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous, le vice-président démocrate entre sur scène par la droite, tandis que l’ancien président républicain arrive par la gauche. Kamala Harris se dirige vers le pupitre de son adversaire, semble hésitante, et finit par lui tendre la main. Donald Trump la lui serre.

Ce geste apparemment anodin a en réalité une signification importante. La dernière fois que deux candidats à la présidentielle se sont serré la main, c’était en 2016, lors du débat entre Donald Trump et Hillary Clinton.

Kamala Harris se présente à Trump et aux électeurs

Un conseiller de Kamala Harris a révélé Le New York Times Quelques minutes après le début du débat, la vice-présidente a décidé de serrer la main de son rival seulement aujourd’hui.

Par son initiative, Kamala Harris, toute souriante, veut montrer qu’elle maîtrise, voire domine, la situation face à un Donald Trump souvent renfrogné et le prend de court. Elle annonce aussi son nom, se présentant non seulement au républicain qu’elle rencontre pour la première fois dans ce contexte, mais aussi aux millions d’Américains qui ne la connaissent pas, ou pas assez bien.

En effet, un sondage publié dimanche dernier par le Le New York Times Selon une étude, 28 % des électeurs potentiels à l’élection présidentielle de 2024 souhaitaient en savoir plus sur l’ancien procureur de Californie. Seuls 8 % ont déclaré la même chose à propos de Trump.

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