La France dans l’Union européenne est-elle une bonne ou une mauvaise chose ? C’est la première question posée vendredi à deux têtes de liste lors des élections européennes de juin. Jordan Bardella, du Rassemblement national, répond à la tête de liste du Parti socialiste et place publique Raphaël Glucksmann.
Jordan Bardella, du Rassemblement National :
« L’Union européenne se construit bien trop souvent sans l’intérêt des peuples, en imposant une submersion migratoire qu’une majorité d’Européens rejette, en imposant un déclin économique, un déclin agricole qui a laissé partout des milliers d’agriculteurs dans les rues de Jordan Bardella souligne « un ensemble de normes toujours plus complexes pour les chefs d’entreprise ».
Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti Socialiste et Place publique :
« Oui, c’est une bonne chose. C’est même une chose vitale. C’est l’amour de la France qui me guide pour faire cette réponse. Comme des millions de Français, je suis amoureux de l’histoire de notre pays et elle a quelque chose à dire. C’est parce que la France reste souveraine, je veux la sécurité des Français, qu’ils prennent leur destin en main. Je ne serai jamais prêt à laisser la France devenir le terrain de jeu des multinationales américaines, des émirs qatariens ou des oligarques russes. pour que la France reste la France, que je veux construire cette puissance européenne. »
Jordan Bardella, du Rassemblement National :
« Je me soucie du quotidien des Français. J’aime désespérément mon pays, mais je crois que les intérêts de la France ne sont plus suffisamment défendus sur la scène européenne. Les Français voient leurs factures d’électricité et d’énergie augmenter depuis maintenant deux ans. Ces intempestives les augmentations pour les familles et les entreprises sont liées aux règles de fixation des prix au niveau européen qui font que la France ne peut plus bénéficier des fruits de sa production nucléaire. En réalité, les prix de l’énergie en France sont alignés sur le prix des centrales allemandes au gaz ou au charbon. … Je souhaite qu’on s’éloigne de ces règles de fixation des prix pour bénéficier d’un prix de l’énergie français. »
Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti Socialiste et Place publique :
« La protection que l’Europe apporte aux travailleurs français est très concrète. Quand on met en place des instruments protectionnistes aux frontières de l’Union européenne. Cela protège la production française. Non, l’Europe n’est pas le véhicule de la submersion et du déclin migratoire comme vous le dites. Ces sont des mythes, des illusions. La réalité de la construction européenne, c’est qu’il faut réorienter les politiques commerciales, les politiques industrielles menées à Bruxelles. Si vous voulez reprendre la « main sur les multinationales européennes, c’est très concret. Si l’on veut imposer des règles et lutter contre les délocalisations, la seule échelle qui permette cela est l’échelle européenne. »
