Jørgensen, un social-démocrate, a été ministre du Climat et de l’Énergie de 2019 à 2022 avant d’occuper un poste plus international de ministre de l’Action climatique et du Développement mondial. À ce titre, Jørgensen est devenu un négociateur de premier plan lors des sommets annuels sur le climat de l’ONU.
Durant le mandat de Jørgensen en tant que ministre du Climat, le Danemark a adopté l’un des objectifs climatiques les plus ambitieux au monde : une réduction de 70 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Le pays a également commencé avec succès à éloigner les travailleurs des emplois liés à l’extraction de pétrole et de gaz en mer du Nord, tout en construisant une industrie éolienne compétitive à l’échelle mondiale.
En outre, Jørgensen a contribué à la création de la Beyond Oil and Gas Alliance, une coalition de pays cherchant à mettre fin à l’exploration des combustibles fossiles.
Il a auparavant été ministre de l’Agriculture et a passé près de dix ans au Parlement européen. En tant que député européen de 2004 à 2013, Jørgensen a été vice-président de la commission de l’environnement, en charge des politiques climatiques et du bien-être animal.
Cette nomination a été une surprise pour les initiés de Bruxelles. Le Tchèque Jozef Síkela et l’Espagnole Teresa Ribera étaient depuis longtemps considérés comme les candidats les plus en vue pour ce poste, qui prend de l’importance à l’heure où l’UE s’efforce d’abandonner les énergies fossiles russes.
Le commissaire désigné devra désormais passer une audition de confirmation au Parlement européen, prévue en octobre.
Politico En2Fr