Un traumatisme crânien sévère peut être mortel. Dans ce domaine, selon la France de la santé publique, les sports les plus dangereux sont les sports de montagne (37% des décès), suivis des activités aquatiques (23%) et des sports mécaniques (21%).
Mais la commotion cérébrale – une perturbation dans le fonctionnement du cerveau, après un choc crânien – est tout aussi inquiétant. Ils représentent entre 5 et 9% de tous les traumatismes liés au sport.
Une statistique qui varie considérablement selon les disciplines. Les sports de contact tels que le rugby, le football américain ou la boxe présentent logiquement des risques plus élevés.
Mais ces chiffres sont également probablement sous-estimés. Avec les politiques actuelles pour promouvoir le sport amateur, de nombreux cas passent inaperçus.
Parce que parallèlement aux chocs violents, il y a les plus insidieux sur lesquels la National Academy of Medicine alerte. Ces chocs de tête, qui ne provoquent pas de symptômes immédiats, peuvent facilement passer complètement inaperçus.
« Cependant, leur répétition pourrait provoquer des dysfonctionnements neuronaux transitoires et silencieux, mais potentiellement dévastateur à long terme », commente l’Académie.
Parce que c’est cet effet cumulatif qui inquiète l’assemblée savante. Même les impacts crâniens jugés mineurs, lorsqu’ils se répètent dans la formation ou la concurrence, peuvent augmenter considérablement le risque de développer ces pathologies graves.
Les études épidémiologiques établissent des liens préalables entre les commotions cérébrales répétées et certaines maladies neurodégénératives telles que la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou la maladie d’Alzheimer.
La prévention comme priorité absolue
Face à ces observations, les académiciens rappellent que la prévention devient cruciale. Plusieurs approches complémentaires sont nécessaires.
Commencer par l’amélioration des casques et d’autres protections appropriées qui, si elles sont efficaces et obligatoires dans des disciplines telles que le hockey sur glace, sont beaucoup plus discutées dans la boxe ou le rugby.
L’adaptation des réglementations pour limiter les situations de risque semble également nécessaire.
« En boxe, la fin du combat doit être envisagée au bon moment par l’arbitre ou l’entraîneur (‘Sponge Jet’), d’où l’importance de leur formation par des médecins experts », commentent-ils.
«De nombreuses discussions se déroulent également autour du« jeu de tête »qui expose aux impacts sous-communaux répétés.» »
Forment également les superviseurs non drogués
Dans le sport amateur ou de loisirs, les entraîneurs et autres superviseurs sont souvent les premiers témoins d’un accident.
Leur formation à la reconnaissance des signes d’alerte d’une commotion cérébrale est donc fondamentale.
Des signes tels qu’une perte momentanée d’équilibre, une confusion temporaire, des maux de tête inhabituels ou des troubles visuels doivent alerter et conduire à une évaluation médicale.