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le critère du « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » supprimé

le critère du « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » supprimé

Le critère selon lequel les patients doivent avoir leur « un pronostic vital engagé à court ou moyen terme » avoir droit à l’aide à mourir a été supprimée, jeudi 16 mai, par les députés en commission lors de l’examen du projet de loi sur la fin de vie. Elle a été remplacée par la notion d’affection « en phase avancée ou terminale ».

« On n’est plus du tout dans la même loi (…) Ce n’est pas l’équilibre du droit qui était souhaité »a regretté la présidente de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et à la fin de vie, Agnès Firmin Le Bodo, qui a participé à l’élaboration du projet de loi lorsqu’elle était ministre.

Les députés ont défendu leur volonté de clarifier le texte, compte tenu de la difficulté de définir le moyen terme. « Le court ou moyen terme n’est pas défini par la Haute Autorité de Santé »a soutenu la députée Renaissance Anne-Laurence Petel.

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Suppression d’un « verrou essentiel », selon les opposants

Pour les opposants à cet amendement, la notion de « phase avancée ou terminale » reste pas clair. Ils regrettent surtout la disparition de l’expression « pronostic vital ». « L’aide à mourir ne peut être envisagée qu’en fin de vie »a estimé le rapporteur de Renaissance Didier Martin.

La députée des Républicains Annie Genevard l’a exprimée « étonnement » après avoir supprimé ça « serrure indispensable ». Elle et plusieurs députés craignent de nouveaux élargissements de la loi lors des prochaines discussions.

Le rapporteur général de la commission, Olivier Falorni (membre du groupe MoDem), a tenté de rassurer les opposants à cette modification, rappelant qu’un autre critère exigé par la loi était que le patient souffre d’une maladie. « grave et incurable ».

« Grave et incurable définit que votre pronostic vital est non seulement compromis, mais (que)il est même sérieusement, très sérieusement engagé. Et la phase avancée ou terminale renforce ce système », a-t-il argumenté. Le texte sera débattu dans l’hémicycle à partir du 27 mai.

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Le Monde avec l’AFP

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