Des soignants et des travailleurs sociaux impuissants
Cette annonce a fait déborder le vase. « Depuis des mois, l’État mène une politique d’abandon des personnes sans domicile fixe, en chargeant les soignants et les travailleurs sociaux de trier les vulnérabilités face à la pénurie de places. La décision de la Métropole marque une étape supplémentaire dans cette irresponsabilité des pouvoirs publics et condamne les personnes sans domicile fixe et malades à l’errance », soulignent-ils.
Ils citent l’exemple d’un bébé qui, à peine sorti de la maternité, s’est retrouvé à la rue cette semaine. « Nous n’acceptons plus de contribuer à gérer cette souffrance sans que les pouvoirs publics agissent sur l’une des causes : le manque de logements », écrivent les associations et soignants.
Ils demandent que « le droit de toute personne à être logée et celui des plus vulnérables à être protégées, conformément à la loi, soient garantis et respectés. C’est une question de santé publique et de cohérence politique. »
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