Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, Amir Reza-Tofigi, estime que « pour sortir du blocage actuel, le CPME est prêt à étudier la question de 64 ans ».
Le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) Amir Reza-Tofigi a dit qu’il était « prêt » À discuter avec des syndicats de l’âge de retraite légal à 64 ans, à condition qu’un mécanisme d’indexation sur l’espérance de vie soit mis en place. Alors que les partenaires sociaux négocieront, à partir de fin février, une révision de la réforme des pensions en 2023, le directeur a déclaré que « Pour sortir du blocage actuel, le CPME est prêt à étudier la question de 64 ans »dans une interview Écho À publier mardi.
«Les syndicats ont cette affirmation. Pour ma part, je ne suis pas un homme de posture. Je réponds, au nom du CPME (…) parlons de ce point! »»Il a ajouté. «Mais sous condition d’indexation de l’âge de départ sur l’espérance de vie. Quand il augmente, il faut un mécanisme automatique pour éviter un débat politique à chaque fois »détaillé le chef d’entreprise.
Trois mois de négociations
Le Premier ministre François Bayrou a confié aux partenaires sociaux la mission de redécouvrir sans « tabou » de la réforme de la pension de 2023, sans cependant aborder le solde financier du système, et a promis de soumettre au Parlement un éventuel accord, voire partiel. La publication d’un rapport de la Cour des auditeurs est attendue le 19 février, avant trois mois de négociations prévues entre les syndicats et les employeurs.
Pouvoir revenir à l’âge de départ sans « Remplir des déficits »Le CPME propose « Que le CSG (note de l’éditeur de contribution sociale généralisée) sur les retraités soit aligné sur celui des actifs »dit Amir Reza-Tofigi. «Les retraités d’aujourd’hui ont bénéficié de conditions de départ plus avantageuses que celles que les actifs d’aujourd’hui auront demain. C’est une question de justice générationnelle »Il a mis en avant.
Le patron du CPME plaide également pour le développement de la capitalisation. Après avoir déjà proposé la semaine dernière que les employés travaillent trois jours fériés par an, en mettant le salaire correspondant sur un compte de leur retraite, Amir Reza-Tofigi a déclaré qu’un « Une autre piste serait de travailler une heure de plus par semaine ».