le cours d’une journée de grande violence

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Au lendemain des heurts survenus près des méga-bassins de Sainte-Soline, samedi 25 mars, les policiers déplorent les jets de projectiles dont ils ont été la cible. Ils sont également accusés d’avoir entravé l’accès aux soins des manifestants blessés. L’un d’eux est entre la vie et la mort, dimanche soir.
Depuis un véhicule visé par les manifestants, samedi 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), un gendarme est visé par des jets de pierres, de cocktails molotov et d’engins explosifs. L’agent se réfugie sous le tableau de bord. De longues heures de guérilla se déroulent autour des méga-bassins de Sainte-Soline. Dimanche matin, autour des carcasses calcinées, les gendarmes soulèvent des restes de projectiles.
Les forces de sécurité auraient empêché les blessés d’être soignés
Si les policiers ont été pris pour cible, ils sont également inculpés. Ont-ils gêné la prise en charge des nombreux blessés ? C’est ce qu’affirment les organisateurs, alors qu’un manifestant est encore entre la vie et la mort, dimanche soir. « Cette personne, semble-t-il, a été blessée lorsqu’une partie du cortège est arrivée au bassin. […] De nombreuses grenades lacrymogènes ont été tirées. », explique Léna Lazare, membre du collectif « Les Soulèvements de la Terre ». Plus de trois heures se seraient écoulées entre les premiers appels à l’aide et son transfert en hélicoptère.
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