Bourse Entreprise

Le courant circule toujours entre Northvolt et Québec, affirme la ministre Fréchette

La nouvelle ministre de l’Énergie, Christine Fréchette, se veut rassurante au moment d’aborder les difficultés financières de l’entreprise suédoise Northvolt, devenue le principal pilier du développement de l’industrie des batteries au Québec.

• A lire aussi : Le site de l’usine Northvolt «fera un très beau parc», ironise Thomas Mulcair

• A lire aussi : Québec pourrait verser 300 millions $ supplémentaires à Northvolt

• A lire aussi : Projet Northvolt : « C’est vraiment mal pensé »

L’annonce par l’entreprise du licenciement de 1.600 salariés en Europe et la sollicitation des services d’un cabinet new-yorkais spécialisé dans les plans de restructuration ont fait froid dans le dos au gouvernement, qui avait déjà investi plus de 700 millions de dollars dans le projet.

Mais à l’issue d’une rencontre organisée mardi avec Paolo Cerruti, le PDG en Amérique du Nord, la ministre Fréchette s’est dite « rassurée par ce qu’elle a entendu ».

« (Paolo Cerruti) m’a réitéré leur ferme volonté d’aller de l’avant avec le projet prévu au Québec. La nature même du projet demeure. Ils ne veulent pas réduire les activités qu’ils avaient prévu de faire », a-t-elle déclaré à l’émission. Le bilan.

L’argent des contribuables investi dans Northvolt sera protégé par une approche de « financement innovante », assure le ministre.

« Nous avons un financement qui est séquencé, explique-t-elle. Il sera déployé au fur et à mesure de l’avancement du projet. Nous avons donc adopté une approche très prudente qui permettra de réduire le plus possible les risques pour les Québécois. »

Northvolt se penchera cet automne sur un exercice de « séquençage », au terme duquel l’entreprise sera en mesure de fournir de nouveaux échéanciers pour ses projets en Suède, en Allemagne et au Québec.

Regardez l’interview complète dans la vidéo ci-dessus.

journaldemontreal-boras

Bouton retour en haut de la page