Le corps du jeune homme a été retrouvé
Il était activement recherché depuis sa disparition, jeudi 29 août, après une balade en pédalo sur le lac de Vouglans. Le corps du jeune homme de 28 ans a été retrouvé une semaine plus tard, le jeudi 5 septembre, par des plongeurs des brigades fluviales des gendarmeries de Dienville (Aube) et de Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’Or). La veille, le sonar immergé avait renvoyé des échos qui intéressaient les enquêteurs.
Plongées multiples
« Il a été retrouvé en début d’après-midi dans la zone de recherche sur laquelle nous travaillons depuis toute la semaine », a indiqué la gendarmerie du Jura. Depuis vendredi 30 septembre, les gendarmes et pompiers du Jura ont minutieusement fouillé une zone d’environ 15 000 m2 situé en face de la cabane de location de pédalos sur la plage de Bellecin. De multiples plongées ont été réalisées, notamment avec l’aide de la brigade cynophile des sapeurs-pompiers du Jura. Des drones ont également été déployés sur zone pour examiner les berges environnantes, difficiles d’accès. Après les trois premiers jours de recherche, un sonar fixé sur un bateau a été utilisé, puis un autre. Cette fois immergé, cela a permis d’obtenir des images de meilleure qualité.
Une complicité dans le Jura
La gendarmerie confirme que le jeune homme, avant de partir vivre en Australie il y a quelques années, vivait dans le Jura avec sa famille désormais installée en Bretagne. De retour dans la région pour les vacances, il avait retrouvé ses amis jurassiens de l’époque. Quant aux circonstances de la noyade, l’enquête est toujours en cours mais des questions demeurent. Jeudi 29 août, à la nuit tombée, les gendarmes ont reçu un appel d’un des membres du groupe d’amis.
« Ils s’inquiétaient de l’absence d’un de leurs amis en début de soirée. Une patrouille s’est rendue sur les lieux 30 minutes plus tard. Il faisait nuit noire. Il y a eu les contrôles d’usage. A ce moment-là, il n’était pas question d’une éventuelle noyade ». Selon la police, les jeunes hommes se sont étonnés que leur ami soit parti sans rien dire, même s’ils ont dit aux militaires qu’il avait l’habitude de déambuler lorsqu’il les croisait.
Le lendemain, vendredi 30 août, la police n’avait toujours pas de nouvelles. La crainte d’une noyade commençait à mûrir. C’est là, en début d’après-midi, qu’ils déployèrent les drones et les bateaux pour commencer les recherches.
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