Contrôle parental : une sécurité renforcée pour nos enfants
À partir du 13 juillet 2024, chaque appareil connecté, qu’il s’agisse de smartphones, d’ordinateurs, de tablettes ou encore de consoles de jeux, devra impérativement intégrer un contrôle parental. Cette obligation vise à protéger les jeunes utilisateurs des dangers du web. Les parents pourront facilement limiter le temps d’écran et bloquer les contenus inappropriés dès la première utilisation de l’appareil. Ce dispositif, rendu gratuit et accessible par la loi Studer du 2 mars 2022, marque une avancée significative dans la lutte contre l’exposition des enfants à des contenus potentiellement préjudiciables pour eux.
La loi couvre tous les équipements destinés à une utilisation en ligne susceptibles d’exposer les enfants à des contenus préjudiciables. Cela concerne non seulement les appareils neufs, mais aussi ceux d’occasion vendus après l’entrée en vigueur de la loi. Les ordinateurs, les smartphones, les tablettes, les téléviseurs intelligents et même les systèmes de navigation embarqués et les liseuses électroniques devront se conformer à cette nouvelle réglementation. Cette large couverture garantit une protection étendue, quel que soit le type d’appareil utilisé par les jeunes.
Mise en œuvre et fonctionnalités
Le dispositif de contrôle parental doit être proposé dès la première mise en marche de l’appareil. Gratuit et compréhensible, Il permettra aux parents de bloquer l’accès à des contenus ou des applications qui pourraient nuire au développement de leurs enfants. Il est toutefois important de noter que cette obligation se limite aux contenus accessibles via les boutiques d’applications logicielles, excluant ainsi les sites Internet. Les vendeurs d’appareils d’occasion devront informer les acheteurs de l’existence de ces appareils, assurant ainsi la continuité de la protection même pour les équipements d’occasion.
Le non-respect de cette loi peut entraîner de lourdes sanctions pour les fabricants et les distributeurs, allant de la mise en demeure au retrait des produits du marché, et éventuellement à des amendes pouvant aller jusqu’à 15 000 eurosL’Agence nationale des fréquences sera chargée de vérifier la conformité des appareils mis en vente. Cette mesure vise à garantir que tous les acteurs du marché respectent scrupuleusement la réglementation, offrant ainsi une protection aux jeunes utilisateurs face aux dangers potentiels du web.