Selon le président vénézuélien sortant, qui brigue un troisième mandat, « Le pire de la crise est passé » et la révolution bolivarienne, voulue par Hugo Chavez, a de beaux jours devant elle. Nicolas Maduro, 61 ans, avait promis à ses électeurs « une période bénie et miraculeuse de croissance et de prospérité. » Mais la réalité est tout autre : entre 2014 et 2020, le pays a perdu 75% de son PIB, poussant une partie de sa population à émigrer et faisant de l’économie un enjeu majeur du vote qui a eu lieu dimanche 28 juillet.