Il s’agit d’un texte symbolique qui pourrait isoler un peu plus Israël sur la scène internationale. Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU (ONU) doit dire ce vendredi 5 avril s’il appelle à un embargo sur les armes contre Israël. Le texte est susceptible de passer.
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Avec notre correspondant à Genève, Jérémy Lanché
C’est le Pakistan qui a déposé le projet de résolution et qui peut compter, derrière elle, sur la quasi-totalité des 56 pays de l’Organisation de la coopération islamique. Le texte est une charge virulente contre Israëlun pays accusé de recourir à « armes explosives à large portée », donc sans considération pour la vie des civils, dans sa guerre contre le Hamas à Gaza.
Il est donc demandé à tous les États de cesser de vendre des armes ou du matériel militaire à Israël afin de prévenir de nouvelles violations du droit international humanitaire. Problème : seul le Conseil de sécurité de l’ONU peut décider d’un embargo, mais pas le Conseil des droits de l’homme.
Même si le texte devait être adopté, en comptant peut-être sur les absences plus ou moins acceptées des pays occidentaux, il y a peu de chances qu’Israël se sente lié par la résolution. Le pays, qui s’est retiré du Conseil, dénonce depuis des années cet organe, accusé d’accorder une importance disproportionnée à la question palestinienne.
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