C’était un message prémonitoire, sous la forme d’une pétition, publié sur Facebook il y a quelques mois: «Si je meurs, je veux une mort bruyante. (…) Je veux une mort que le monde entendra, un impact qui restera dans le temps et une image intemporelle qui ne peut pas être enterrée par le temps ou le lieu. »» Le 16 avril, la Fatima Hassouna Photoreporter de 25 ans a été tuée par une grève israélienne à Gaza, avec dix de ses proches.
Mais sa voix résonnera à Cannes, grâce au documentaire Mettez votre âme sur votre main et marchez, De iranian Sepideh Farsi, présenté dans le cadre de la sélection officielle de l’acide (Association of Independent Cinema pour sa diffusion), en parallèle avec le festival, du 13 au 24 mai. Le film sera projeté le 15 mai, lors d’un hommage au journaliste.
Plusieurs œuvres présentées cette année sur la Croisette s’occuperont de la guerre à Gaza et, plus largement, du conflit israélo-palestinien. Sepideh Farsi explique que son documentaire constitue sa réponse, en tant que cinéaste, «Les palestiniens massacres en cours. Ma façon de ne pas perdre la tête». C’est par un ami palestinien qu’elle » rencontre « , En ligne en avril 2024, le jeune journaliste Gazaouie. Les deux femmes correspondront presque quotidiennement, pendant deux cents jours. « Les morceaux d’images et de sons que nous avons échangés sont devenus mon film », raconte au directeur.
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